Cette semaine, on répond à vos interrogations sur les poussières de sable du Sahara qui ont teinté le ciel bourguignon en orange, du mardi 14 au vendredi 18 mars.
C'est un sujet qui vous fait parler. De ce mardi 14 mars jusqu'à ce vendredi 18 mars, nous nous sommes réveillés avec l'impression de voir la vie en orange et de regarder à travers un filtre Instagram permanent. Des poussières de sable du Sahara ont en effet envahi le ciel de Bourgogne.
Et sur les réseaux sociaux, vous avez été nombreux à commenter ce phénomène météorologique. On répond alors à quelques-unes de vos interrogations.
D'où vient ce phénomène ?
Dans cet article, Météo France nous précise que l'épisode est "lié à un vent de sud en altitude. Les poussières sont soulevées au Sahara par des vents violents, puis les particules les plus fines montent en altitude”.
Résultat, de fines poussières sont présentes dans le ciel et les températures sont extrêmement douces. Mais le phénomène météorologique devrait cesser ce week-end pour remonter vers la Méditerranée.
Peut-il y avoir des conséquences sur notre santé ?
C’est l’interrogation de Myriam sur notre page Facebook qui craint notamment pour ses poumons. Nous avons contacté Julien Villery, qui travaille pour l’ATMO de Bourgogne-Franche-Comté, une agence qui évalue la qualité de l’air.
Il nous explique que "les particules fines peuvent pénétrer les voies respiratoires. Cela peut provoquer des inflammations, de la toux sur les personnes les plus fragiles". Il est alors conseillé d’éviter de faire du sport à l’extérieur.
Mais cette semaine, les poussières de sable étaient en très haute altitude nous a certifié Julien Villery. Il n’y a pas eu une forte dégradation de la qualité de l’air.
Cette pluie de sable est-elle radioactive ?
Cécile écrit ça dans un commentaire sur Facebook.. C’est vrai, les sables transportent un petit peu de radioactivité. En fait dans les années 60, l’URSS, les Etats-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et même la France ont mené des essais nucléaires au Sahara. Conséquences : des particules de Césium-137, une matière artificielle et radioactive, se sont déposées dans le sable.
Les concentrations sont tout de même très faibles. L’impact de ce genre d’épisode est jugé négligeable par les experts de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.