Vendanges : face à la pénurie de main-d'œuvre en Bourgogne, des solutions existent

À quatre semaines des premières récoltes, les vendangeurs manquent à l'appel. Pour combler ce manque, certains départements proposent des mesures d'accompagnement.

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La récolte s’annonce prometteuse cette année, mais une fois encore, les viticulteurs peinent à trouver des candidats pour assurer les vendanges. Plusieurs centaines de vendangeurs manquent encore à l’appel. Pour y remédier, des solutions émergent, notamment en Saône-et-Loire et en Côte-d'Or.

"Certaines équipes de vendangeurs sont loin d'être complètes"

"Comme chaque année, on a des problèmes pour recruter", assure Mélanie Grandguillaume, responsable juridique de la Confédération des Appellations et des Vignerons de Bourgogne (CAVB). Son président, Thiébaud Huber, confirme : "on est à un mois des récoltes, certaines équipes de vendangeurs sont loin d'être complètes."

Un point positif quand même : grâce à une récolte précoce, prévue dès le 15 août pour le crémant, les étudiants pourront répondre présents. "Ça sera de la main d'œuvre en plus !" se réjouit Thiébaud Huber.

Autre constat, les vendanges attirent des candidats d'horizons différents. Près des trois-quarts proviennent de secteurs professionnels qui n'ont rien à voir avec le domaine agricole. En particulier du commerce et de la grande distribution, hôtellerie/restauration et des services à la personne.

Pour convaincre d'autres candidats de postuler, la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire proposent des mesures d'accompagnement.

Les bénéficiaires du RSA peuvent faire les vendanges

 Ces deux départements ont lancé un dispositif pour que les bénéficiaires du RSA puissent faire les vendanges. "Ils ne seront pas pénalisés sur leur droit au RSA", affirme Christine Robin, vice-présidente du Conseil départemental de Saône-et-Loire, en charge de l'insertion et de l'emploi.

La volonté des élus locaux est d'inciter ceux des 10 550 bénéficiaires du RSA  qui le souhaitent, à renouer avec le monde du travail. 

Ce dispositif se montre efficace

Christine Robin

Vice-présidente en charge de l'insertion et de l'emploi au département de la Saône-et-Loire

Depuis 2018, le département de Saône-et-Loire reconduit cette initiative. "Ce dispositif se montre efficace", se réjouit la vice-présidente. En 2021, 80 personnes bénéficiant du RSA ont saisi cette opportunité sur les 388 postes de vendangeurs dans la Saône-et-Loire. Au niveau régional, les bénéficiaires ont représenté près de 20 % des vendangeurs.

"Ce n'est pas vraiment la solution miracle", précise Mélanie Grandguillaume. Elle ajoute : "Les bénéficiaires du RSA ne sont pas assez nombreux pour combler le manque." Christine Robin elle, répond : "Tout est bon à additionner pour avoir des solutions."

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