"La situation s'améliore vraiment mais il faut continuer les efforts", a dit le secrétaire d'Etat aux Transports samedi 28 mai 2016. Les opposants au projet de réforme du code du travail bloquent toujours un dépôt pétrolier et des raffineries, ce qui affecte certaines stations-services.
"La situation ce matin est une situation qui s'améliore, une situation dans laquelle, dans certaines régions, nous sommes presque revenus à la normale et dans d'autres, nous restons très attentifs", a ajouté Alain Vidalies. "Nous ne pouvons pas parler d'une crise qui est terminée", a-t-il précisé.Le secrétaire d'Etat aux Transports a tenu ces propos à la sortie d'une rencontre organisée à Matignon entre le Premier ministre Manuel Valls, plusieurs ministres, et les représentants des pétroliers et transporteurs. L'objectif était de "faire le point sur la situation de l'approvisionnement en carburants, les actions entreprises et celles planifiées".
[#Essence89] point de situation à 11h30 #Yonne : 20 stations en rupture et 11 en difficultés. Voir liste : https://t.co/T3scyA6SzB
— Préfet de l'Yonne (@Prefecture89) 28 mai 2016
Le gouvernement entend toujours "permettre que l'accès aux stocks soit garanti", a dit Alain Vidalies. "Les interventions de déblocage continueront si ça s'avère nécessaire". "Nous allons continuer ce travail avec une grande détermination", a-t-il assuré. "La situation s'améliore vraiment mais il faut continuer les efforts", a conclu le secrétaire d'Etat.
En France métropolitaine, tous les dépôts pétroliers bloqués par des adversaires du projet de loi travail ont été libérés, à l'exception d'un seul (Gargenville dans les Yvelines), avait indiqué vendredi le secrétariat d'Etat aux Transports. En revanche, six des huit raffineries du pays étaient toujours à l'arrêt ou au ralenti.
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