Quelques personnes manifestaient mercredi devant la préfecture de région. Elles craignent que la suppression de ces postes n'entame leur capacité à soutenir les élèves.
Une quinzaine de personnes, employées de l'Education nationale, étaient réunies devant la préfecture de Dijon (Côte-d'Or) mercredi après-midi pour dénoncer la fin des contrats aidés, une mesure décidée cet été par le gouvernement.Les manifestants estiment que cette décision remet notamment en cause le soutien aux enfants touchés par le handicap. Selon Franck Deletraz, membre de l'intersyndicale Education, les emplois qui demeurent en AESH (aide aux enfants en situation de handicap) "sont des emplois statutaires qui ne représentent que vingt heures par semaine". 250 emplois de ce type auraient été supprimés dans l'académie contre 155 créés. "Le compte n'y est pas", accuse-t-il.
A l'échelle nationale, le nombre de contrats aidés devrait passer 459 000 à 280 000 pour la fin de l'année 2017. Cette diminution devrait se poursuivre en 2018.