L'Agence Régionale de Santé a décidé de suspendre provisoirement la maternité de la clinique de Cosne-sur-Loire dans la Nièvre, le temps d'assurer les conditions de qualité et de sécurité des soins.
Attention si vous êtes sur le point d'accoucher dans le secteur de Cosne-sur-Loire dans la Nièvre. L'Agence Régionale de Santé a décidé ce vendredi 22 décembre de suspendre provisoirement la maternité de la clinique de Cosne-sur-Loire à compter du mardi 26 décembre 2017 à 8h00, "le temps d'assurer les conditions de qualité et de sécurité des soins" explique-t-elle.L'accueil des parturientes ne sera plus assuré dès le 24 décembre à 8 heures. Même en cas d'urgence, aucun accouchement ne sera pratiqué.
Cette décision fait suite à plusieurs inspections ayant mis en évidence des dysfonctionnements de nature à compromettre la sécurité des patients pris en charge. Ces manquements sont notamment liés à la présence insuffisante des personnels soignants et médicaux dans cette maternité.
Des solutions de prise en charge sont proposées dans les établissements les plus proches dans la Nièvre et les départements limitrophes :
- maternité de Nevers à l'hôpital Pierre Bérégovoy
- maternité du centre hospitalier Dezarnaulds à Gien (Loiret)
- maternité du centre hospitalier d'Auxerre
- maternité du centre hospitalier de Bourges (Cher)
La suspension cessera dès lors que la clinique aura apporté les éléments de nature à remédier aux dysfonctionnements constatés.
Les autres services poursuivent leurs activités.
Le personnel proteste contre cette annonce brutale
Les salariés de la maternité de la clinique de Cosne-sur-Loire ont mis en ligne une pétition. Ils protestent contre le fait d'avoir été "avertis en dernier" et se disent "choqués par cette annonce brutale"."Le personnel de la maternité se mobilise et compte sur le soutien de tout le bassin cosnois afin que le groupe KAPA ( gestionnaire de la clinique) mette tout en œuvre pour répondre aux exigences de l ´ARS et que la maternité rouvre au plus vite", indique le texte que les internautes sont invités à signer.
Le reportage d’Aline Métais, Mekhak Movsissian et Anne Astrid Grandveau