Les vacances et les températures printanières conduisent à "une légère augmentation de la venue des familles" selon les professionnels du tourisme sur place.
Lorsqu'on se balade dans Beaune, en cette fin de mois de février, et de vacances, on peut encore croiser quelques membres d'une espèce très recherchée par les villes en ce moment, les touristes. Ce qui les a fait venir ? "La route des vins" pour les uns, "le dépaysement" pour les autres, "le besoin de s'aérer" pour tous.
Les vacanciers ont dû s'adapter. La vente à emporter, les activités digitales, les parcours de randonnées permettent d'oublier que le bon coup de fourchette dans les restaurants n'est pas plus possible.
La fréquentation touristique a même progressé. "Depuis le début des vacances, on sent une légère augmentation de la venue des familles. Il y a un mot d'ordre qui revient : celui de vouloir s'évader et s'aérer. Dans la région, nous avons tout ce qu'il faut pour de belles randonnées", explique Anne-Laure Bonjour, conseillère en séjour de l'Office de Toursime Beaune et Pays Beaunois.
Si les hôtels sont remplis, les commerçants de Beaune ne semblent pas bénéficier de cette manne touristique. Ils devront encore patienter avant de retrouver une clientèle dépensière.
Il y a un mot d'ordre qui revient : celui de vouloir s'évader et s'aérer. Dans la région, nous avons tout ce qu'il faut pour de belles randonnées.
Le maire souhaite la réouverture des lieux culturels
Patients aussi, les touristes devront l'être avant de pouvoir retrouver les lieux de culture de la région. "Nous sommes déçus de ne pas pouvoir aller à l'intérieur des hospices, nous allons donc devoir revenir mais ce sera avec plaisir", expliquent les membres de cette famille rencontrée dans les rues de la ville. Cette semaine, le maire de la ville, Alain Suguenot (LR), a sollicité directement la ministre "pour lui dire que notre Hôtel-Dieu pouvait montrer l'exemple" pour une expérimentation de la réouverture des lieux culturels a-t-il déclaré dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
Obligatoire dans l'ensemble du centre-ville, le masque semble rassurer les touristes rencontrés. Dans la Côte-d'Or, la situation épidémiologique est relativement meilleure que dans l'ensemble de la France, avec un taux d'incidence de 140 (nombre de cas positifs pour 100.000 habitants), 279 personnes hospitalisées et 33 personnes en réanimation.