Valérie Perrin voyage en Bourgogne avec son deuxième roman

Elle a vécu à Gueugnon jusqu'à ses 19 ans. Valérie Perrin est photographe, scénariste et auteure. Son deuxième roman Changer l'eau des fleurs vient de recevoir le prix Maison de la Presse 2018. 

Elle est née dans les Vosges mais s’installe en 1968 en Saône-et-Loire, à Gueugnon. Valérie Perrin connaît donc très bien la Bourgogne. Elle l’a peut-être quittée mais de temps en temps elle y revient.

Elle suit les étudiants des Ateliers du Cinéma, à Beaune, pour les conseiller et les épauler dans leur écriture. Lorsque Claude Lelouch rencontre Valérie, il lui demande d'écrire pour lui.

Une écriture unique


L’écriture, elle la porte en elle depuis toujours. Pour Valérie, c’est un désir profond, un moyen d’expression encore plus important qu’un autre.

Son premier roman Les oubliés du dimanche aux éditions Albin Michel sort en 2015 et rencontre le succès : 13 prix lui sont décerné.

Le succès, Valérie Perrin le connaît aussi auprès des lecteurs. De plus en plus nombreux, ils n’hésitent plus à laisser des commentaires élogieux sur l’écriture de l’auteure.
Ils lui reconnaissent un style unique, fait d’honnêteté et d’une sincérité parfois déconcertante, capable de jouer avec les limites du bonheur et du malheur.

Un " grand merci " à ses lecteurs


Valérie Perrin l’admet : ses lecteurs l’ont poussée à écrire un deuxième roman.

Changer l’eau des fleurs est publié en février 2018. Valérie Perrin obtient le prix Maison de la Presse 2018 à Paris.

Honnêtement, j’ai beaucoup pleuré.


La Bourgogne, une terre d’inspiration


Changer l’eau des fleurs, c’est l’histoire de Violette Toussaint, une garde-cimetière de la ville de Brancion-en-Chalon. Une ville pas si imaginaire que ça puisque Brancion est une cité médiévale non loin de Chalon-sur-Saône.

J’adore la Bourgogne. C’est si vert et si calme. C’est très inspirant.

Un retour aux sources donc pour Valérie qui ne tarit pas d’éloges sur la région. Dans son ouvrage, Valérie décrit La Clayette, Mâcon ou encore Cluny. Les plus beaux paysages de la région pour l'auteure, qui voit en eux comme des peintures.

Elle a fait de nombreuses rencontres en Bourgogne pour imaginer et créer l’univers de son deuxième roman.

Nono, le fossoyeur, est inspiré d’un fossoyeur de Gueugnon qu’elle a rencontré et qui n’a pas manqué de lui raconter des histoires aussi dramatiques que drôles.

Je l’ai enregistré, mais j’ai pensé que jamais les gens ne croiraient à ces histoires !

De nouveaux projets


Valérie Perrin est confortablement installée sur la route de la réussite. Elle considère que Changer l’eau des fleurs est très cinématographique. Il n’est d’ailleurs pas impossible d’en voir une adaptation sur grand écran d’ici quelques années.

L’envie d’écrire lui chatouille les doigts. Chaque idée qui lui vient, elle la note dans son téléphone portable ou sur un petit cahier. Valérie veut aller encore plus loin que Les oubliés du dimanche et Changer l’eau des fleurs.

Elle promet un troisième roman, encore plus honnête.

Garde-cimetière ou scénariste ?


Les deux !

répond Valérie sans hésiter.
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