Valérin Perrin, romancière originaire de Gueugnon, en Saône-et-Loire, a reçu ce mercredi 30 mai 2018 le prix Maison de la Presse pour Changer l’eau des fleurs (éditions Albin Michel).
Sur la route du succès
La romancière n’en est pas à son premier coup de maître. Son premier ouvrage Les oubliés du dimanche avait déjà rencontré un franc succès.
Romancière n’est pas la seule qualité de Valérie Perrin, qui est également photographe et scénariste.
Un récit au coeur de sa terre natale
Le roman se déroule dans une petite ville de Bourgogne, au nom imaginaire de Brancion-en-Chalon. “Changer l’eau des fleurs” c’est l’histoire d’une garde-cimetière, Violette Toussaint, dont le tranquille quotidien bascule lorsqu’un homme et une femme décident de reposer ensemble.
Une histoire pleine d’humanité, où le bonheur prime sur les épreuves. L'auteure s'est inspirée d'un véritable fossoyeur qui a exercé à Gueugnon pendant 30 ans.
A Brancion-en-Chalon, il y a des gens qui ne m'aiment pas, se méfient ou qui ont peur de moi. Peut-être parce que je semble porter le deuil en permanence. S'ils savaient qu'en dessous il y a l'été, ils me feraient peut-être brûler sur un bûcher. Tous les métiers qui touchent à la mort ont l'air suspects.
Un prix prestigieux
Le prix Maison de la Presse a été créé en 1970 et déjà récompensé René Barjavel, Régine Deforges, Amin Maalof ou encore Daniel Pennac. En 2017, c'est Philippe Besson qui avait été récompensé pour "Arrête avec tes mensonges" (éditions Julliard).Cette année le jury était président par l’écrivain Michel Bussi.