Côte-d'Or : 150 cambriolages solutionnés par les gendarmes de la section de recherches

Durant l'année 2015, de nombreux habitants de Côte d'Or, Saône et Loire et Yonne ont été victimes de cambriolages. La section de recherches de la gendarmerie de Côte-d'Or a identifié l'équipe de malfaiteurs suite à une enquête poussée.

"De véritables razzias"

Plusieurs villages ont été victimes de "véritables razzias au cours d'une nuit" relatent les enquêteurs de la gendarmerie. Les cambrioleurs ont essentiellement mis la main sur du petit outillage électrique et du matériel électro-portatif (tronçonneuses, perceuses, scies circulaires, ponceuses).

L'enquête de la section de recherches de Dijon et du groupement de gendarmerie départementale de Côte d'Or, s'oriente rapidement vers des personnes d'origine roumaine, lesquels s'étaient établis dans des camps installés en périphérie de Lyon. Le parquet de Dijon ouvre alors une information et un groupe de travail "Cambri Outillage" est constitué.

Interpellation des auteurs présumés des 150 cambriolages

en octobre 2015, la section de recherches de Dijon avait conduit une opération à Villeurbanne, concernant un dossier de vols de métaux en bande organisée. "Les enquêteurs découvrent une véritable caverne d'Ali Baba de plus d'une centaine d'objets." Suite à cette opération, trois des individus impliqués sont interpellés.
En décembre 2015, les objets volés avaient pu être rendus à leurs propriétaires. 


Grâce à un important travail d'investigation, la gendarmerie peut rapprocher formellement ces personnes de près de 150 faits de cambriolage qui avaient été commis entre mai et octobre 2015 en Côte d'Or, en Saône et Loire, dans l'Yonne et dans d'autres départements (Haute-Marne, Vosges, Isère). Ces travail d'enquête a également permis d'identifier plusieurs suspects supplémentaires dont certains se trouvent en Roumanie.

Opération judiciaire simultanée en France et en Roumanie

Ce 5 avril 2016, une opération judiciaire est déclenchée de manière simultanée en France et en Roumanie. 
En France, quatre individus sont placés en garde à vue. En Roumanie, deux sont interpellés par les autorités en présence des enquêteurs bourguignons, dans le cadre d'une commission rogatoire internationale. Plusieurs mandats d'arrêt européens sont émis pour parachever le démantèlement de l'équipe.