Depuis le 1er janvier, les règles concernant le don d'organes ont évolué : d'une part, le consentement présumé est renforcé, d'autre part, la façon de faire savoir son refus s'est clarifiée. Une règle qui concerne en France près de 21 000 personnes en attente de greffe (chiffre fin 2015)
Le "consentement présumé"Depuis le 1er janvier, le principe du "consentement présumé" est renforcé : en France, il n'existe pas de registre du "Oui", ce qui veut dire, selon la loi, que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.
Comment exprimer son refus
- Le principal moyen pour s'opposer au prélèvement d'organes et de tissus après la mort est de s'inscrire sur le registre national des refus.
- Sinon, ce refus peut se faire valoir par écrit en confiant ce document daté et signé à un proche. En cas d’impossibilité d’écrire et de signer soi-même ce document, deux témoins pourront attester que le document rédigé par une tierce personne correspond bien à l’expression du souhait.
- Enfin, on peut oralement exprimer son opposition à ses proches, qui devront en attester auprès de l'équipe médicale. Une retranscription écrite des circonstances de l’expression de ce refus sera réalisé. Il revient de le signer.
Les Fédérations pour le Don d'Organes et de tissus humains poursuivent leur mobilisation
Malgré ces changements récents concernant les dons d'organes, les associations, telles que les ADOT continuent de militer pour qu'un fichier soit créé afin de lister les donneurs volontaires.
Une proposition de loi visant à créer un registre national de donneurs d'organes avait été présentée en mai 2013.
En Côte-d'Or, l'ADOT 21 poursuit son travail d'information, en distribuant aux donneurs volontaires une carte de donneur, qui a une valeur symbolique uniquement, mais qui permet d'affirmer et de faire connaître la position du donneur auprès de ses proches.
Michel Gillot et Marie-Lou Robert ont rencontré Nadège, greffée il y a 3 ans, à Dijon
Intervenants :
- Nadège Migliarini
- Jean-Paul Pittet, Président de France ADOT 21 (Fédération pour le don d'organes et de tissus humains)
Au 1er janvier, la loi relative au don d'organes a été modifée dans le sens d'une meilleure prise en compte de la volonté du défunt. Sur cette question difficile, l'information dont peuvent disposer aussi bien les donneurs potentiels que les demandeurs s'avère également très importante. C'est ce que montre le témoignage de cette jeune femme greffée voici trois ans, et qu'ont rencontrée Michel Gillot et Marie-Lou Robert