Le rappeur, compositeur, écrivain et réalisateur Abd Al Malik était à La Vapeur à Dijon jeudi 25 février 2016, dans le cadre du festival GéNéRiQ. "Il a des gens qui essaient de nous séparer", mais "on ne doit pas se laisser contaminer par l’obscurité", dit-il.
Le 9e GéNéRiQ Festival se déroule en Bourgogne Franche-Comté jusqu'au dimanche 28 février 2016.A cette occasion, l'équipe des directs de France 3 Bourgogne et France 3 Franche-Comté a rencontré Abd Al Malik à La Vapeur à Dijon.
Avec GéNéRiQ, le festival des tumultes musicaux en villes, Abd Al Malik fait une "mini tournée". Après Dijon, il sera au Noumatrouff à Mulhouse vendredi 26 et à La Rodia à Besançon samedi 27.
L'artiste dit son bonheur de participer à ce qu'il considère comme un événement qui crée des "liens entre les régions".
"Cette rencontre on l’a voulu double, c'est-à-dire sur disque et sur scène. L’idée c’est d’amener quelque chose qui soit entre le concert de rap, la rave-party et l’installation d’art contemporain", raconte le rappeur. "On a voulu faire un spectacle inédit et fort.
Retrouvez l'interview de Abd Al Malik dans le 12/13 du jeudi 25 février 2016.
Le rappeur se produit à la Vapeur à Dijon jeudi 25 février 2016.
D’où vient le titre de l’album Scarifications ?
Il est question de résilience, dit Abd Al Malik. "Si on parle de scarifications, on parle de cicatrices, de la capacité de dépasser les moments difficiles et la douleur et de célébrer la vie."C’est important dans une époque qui est sombre et difficile de dire qu’aucune obscurité n'est assez épaisse pour cacher la lumière ! On ne doit pas se laisser contaminer par l’obscurité
"L’art et la musique permettent de créer des liens, de rassembler des gens. Aujourd’hui, il y a des gens qui essaient de nous séparer. C’est dans ces moments précis qu’on doit être tous ensemble et dire que la diversité est une richesse et non une tare."