Le pape François avait annoncé le 20 juin la date de canonisation de la Dijonnaise Elisabeth de la Trinité, une carmélite. Elle sera appelée "sainte Elisabeth de la Trinité" le 16 octobre 2016. Ce jour-là, une messe sera retransmise en direct sur grand écran à l’église Saint-Michel à Dijon.
Depuis mars dernier, le pape François avait validé la procédure pour reconnaître la valeur de de la religieuse dijonnaise Elisabeth de la Trinité qui va devenir sainte. Deux miracles ont été reconnus par l'Eglise. Elle sera donc canonisée le 16 octobre prochain.
Elisabeth de la Trinité, née Elisabeth Catez près de Bourges en 1880, est entrée au carmel à Dijon à l'âge de 21 ans, malgré les réticences de sa famille. Après un postulat radieux et une année de noviciat difficile, elle prononce ses voeux le 11 janvier 1903. En 1904 elle compose sa prière Ô mon Dieu Trinité que j'adore où elle se livre entièrement… Atteinte de la maladie d'Addison, elle meurt le 9 novembre 1906. Elisabeth de la Trinité a été béatifiée en 1984 par Jean-Paul II.
Quels miracles ?
Un premier « miracle » obtenu par l’intercession d’Élisabeth fut reconnu le 17 février 1984. Il s’agissait de la guérison de Dom Jean Chanut, moine de l’abbaye de Cîteaux, atteint de tuberculose des reins. En janvier 1943, la communauté de Cîteaux commença une neuvaine de prière se confiant à l’intercession de soeur Élisabeth. Au terme de la neuvaine le père Chanut sentit un regain d’énergie et put reprendre rapidement l’observance intégrale de la règle, veilles et jeûnes sévères. De plus à partir de cette date les examens biologiques firent constamment la preuve de l’absence du bacille de Koch. Dom Chanut devint par la suite prieur puis abbé de Cîteaux et mourut en Afrique en 1980, sans avoir jamais eu de rechute de tuberculose. Ce miracle permit la béatification d’Élisabeth le 25 novembre 1984.
Un second « miracle ». Marie-Paul Stevens est atteinte d’une maladie orpheline, le syndrome de Sjøgren. Elle décide d’aller à Flavignerot avant de mourir, pour remercier Élisabeth qu’elle aime et prie depuis son adolescence. Arrivée sur le parking du carmel le 2 avril 2002, elle s’assied et se lève soudain : « Je n’ai plus mal ! ». Quelques mois plus tard elle fera 350 km à pied en pèlerinage pour rendre grâce.