Le club de foot des Grésilles à Dijon serait-il discriminé ? Le président du club l'affirme et pointe du doigt la Ligue de football et le district de Côte-d'Or. À l'origine du différend, une sanction disciplinaire infligée au club en octobre 2017 suite à l'agression d'un arbitre.
Les seniors du club de football des Grésilles de Dijon n'ont plus l'envie. La raison : une sanction reçue après l'agression d'un arbitre par un ancien joueur lors d'un match face au Daix FC le 1er octobre 2017.
"On ne peut pas être principalement responsable de ce qu'il s'est passé", affirme Hamid El Hassouni, vice-président du FC Grésilles. "On déplore aussi une deuxième chose, c'est que le Daix FC n'a pas été sanctionné. Donc on nous incombe la totale responsabilité de ce qu'il s'est passé."
On trouve que c'est une décision injuste et qui n'est pas acceptable en l'état.
En cas de débordement, les deux clubs doivent assurer la protection d'un tiers. Mission accomplie pour le FC Grésilles qui s'appuie sur le rapport de l'arbitre.
Le club dénonce un régime d'exception à travers un communiqué. Il écope en première instance d'une pénalité de 3 points et fait appel.
La Ligue reste inflexible
En fin de procédure, cinq points lui sont retirés. Malgré l'intervention du Comité national olympique en sa faveur, la Ligue refuse d'alléger la sanction."Les faits sont établis, ils sont clairs. La personne a été identifiée", rappelle Daniel Durand, président du district de football de Côte-d'Or.
"Le club de FC Grésilles bénéficiait d'un sursis depuis 2015 pour des faits similaires en Coupe de France, ajoute-t-il. Donc le sursis est tombé et la sanction des cinq points est tout à fait logique et prévue dans nos règlements."
Le dialogue est rompu entre les deux parties. Un conflit qui pourrait jouer les prolongations si le FC Grésilles portait l'affaire devant les tribunaux.