C'était jour de grève ce vendredi 20 octobre 2017 : aucun tram ne circulait à Dijon. De quoi bloquer bon nombre d'usagers du réseau de transports en commun Divia. Beaucoup ont pensé au taxi, à tel point que les compagnies se sont retrouvées débordées.
Il faisait bon être chauffeur de taxi à Dijon aujourd'hui. Un tiers du réseau de transports en commun, Divia, n'était pas assuré. Les employés faisaient grève notamment pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, ainsi que les incivilités de plus en plus répétées dans les transports.
Les Dijonnais ont dû ruser pour arriver à bon port : ils sont beaucoup à s'être tournés vers le vélo. Divia mettait gratuitement ses vélos à disposition. Ils ont vite été pris d'assaut. Pour certains, c'était la première fois qu'ils utilisaient ce moyen de locomotion.
#greve #divia #tram #bus L'abonnement 24 heures Vélodi est gratuit aujourd'hui, mais y en aura-t-il assez pour tout le monde ? #Dijon pic.twitter.com/VTcealIhFO
— France 3 Bourgogne (@F3Bourgogne) 20 octobre 2017
Parmi les malchanceux : Léa. Pour son premier jour à l'université de Bourgogne, la cité des Ducs l'accueille avec une grève des transports.
Elle pense alors à se tourner vers le taxi, mais se retrouver face à une queue monstrueuse.
Après un coup de fil à l'université, la voilà en quête d'un bus. Evidemment, il est plein à craquer. Finalement, Léa est arrivée à bon port en 1h30. Pas si mal !
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Autre moyen de transport très prisé aujourd'hui, le taxi. Nombreux sont ceux qui ont patienté pour attendre leur taxi. Le téléphone a sonné toute la journée dans les centres d'appel.
