Des coursiers à vélo inscrits sur la plateforme de livraison de repars Uber Eats se plaignent d'une baisse de leur rémunération. Ils veulent marquer le coup en cessant le travail ce dimanche soir.
Les coursiers qui livrent des repas à vélo sont de plus en plus nombreux dans les rues de Dijon. L'un des gros soirs pour les plateformes de commande, c'est le dimanche soir.
C'est ce moment qu'ont choisi des coursiers travaillant pour Uber Eats pour cesser le travail de 19h à 22h ce dimanche 14 avril pour dénoncer la baisse de leur rémunération. "On en a marre de pédaler pour rien", nous a expliqué Sofiane Djanine, un des coursiers dijonnais. "On est de moins en moins payés et les distances sont de plus en plus longues."
"Ils ont mis les frais de livraison à 3,5 euros pour les clients, avant c'était 2,5 euros. Ce 1 euro, on aurait dû le toucher, mais ils l'ont gardé pour eux", regrette-t-il. "On aimerait une rémunération à l'heure connectée, être payé pour se rendre au restaurant, avoir un euro de plus pour la livraison."
Les coursiers travaillant pour Uber Eats ou Deliveroo ne sont pas salariés. Ils sont micro-entrepreneurs et utilisent leur propre vélo et leur smartphone. On en compterait autour de 400 à Dijon rien que pour Uber Eats, qui livre les plats de 80 restaurants de la ville.