Plusieurs centaines de Dijonnais se sont rassemblés devant la préfecture ce mardi 24 novembre, pour protester contre le projet de loi Sécurité globale, adopté à l'Assemblé nationale. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Ils dénoncent une loi qui va à l'encontre de la démocratie. Plusieurs centaines de Dijonnais se sont rassemblés devant la préfecture de la ville, mardi 24 novembre dès 18h, pour protester contre le projet de loi Sécurité globale qui prévoit de pénaliser la diffusion d'images de forces de l'ordre, si elles leur portent atteinte.
A l'origine de cette manifestation, de nombreuses associations dont la Ligue des droits de l'Homme et Amnesty international qui souhaitent "défendre la liberté d'informer".
"J'ai halluciné ! Avec cette loi, on n'aurait jamais eu ces images, c'est ca ?".
Pour Lucie, 19 ans, ce sont les images du démantèlement violent d'un camp de migrants à Paris, place de la République, mardi 24 novembre, qui l'ont convaincue de venir : "J'ai halluciné ! Avec cette loi, on n'aurait jamais eu ces images, c'est ca ?".
"Clairement, ce sont non seulement les journalistes, reporteurs-photo, reporteurs d’images, documentaristes, membres d’observatoires citoyens qui sont visés, mais aussi quiconque, qui avec son téléphone portable prendra des photos, notamment lors de manifestations ou mouvements sociaux", dénoncaient les organisateurs dans un communiqué publié avant la manifestation.
MANIFESTATION À DIJON : les manifestants ont engagé une déambulation non autorisée dans les rues de Dijon et les forces de police ont essuyé des tirs.
— Préfet Bourgogne-Franche-Comté, Préfet Côte-d'Or (@Prefet21_BFC) November 24, 2020