Ce lundi 21 novembre 2016, depuis 6h30 du matin, des surveillants de la maison d'arrêt de Dijon ont entamé une action devant les portes de l'établissement. Ils entendent ainsi dénoncer « insécurité ambiante » qui règne, selon eux, dans la prison.
« Stop à l’insécurité ! », c'est le mot d'ordre de ce mouvement reconductible, débuté ce matin, à l'appel de l'UFAP/Unsa et FO. Une trentaine de personnels pénitentiaires de la maison d'arrêt de Dijon en ont bloqué l'accès à partir de 6h30. Des policiers les ont délogés pour faire passer un véhicule mais les surveillants ont remis en place leur barrage.Une prise d'otage qui a marqué les gardiens
Ils dénoncent l'« insécurité ambiante » et la « tension palpable » qui y règneraient. Ils rappellent la prise d'otage qui a eu lieu le 4 novembre dernier. Un détenu, suivi pour suspicion de radicalisation, avait pris en otage un surveillant pour obtenir son transfert vers une autre prison avant de se rendre trois heures plus tard.
De nouvelles agressions la semaine dernière
Or, jeudi 18 novembre, les gardiens apprennent que « l'administration décidait de réaffecter un détenu terroriste qui avait prévenu qu'il passerait à
l'acte s'il revenait sur l'établissement ! C'est chose faite, ce voyou a agressé l'un des nôtres et blessé quatre agents ! Au quartier des femmes, une surveillante a été blessée par une détenue refusant toute autorité le même jour. »
Quelles sont leurs revendications ?
Cet enchaînement d'événements est devenu insupportable pour les personnels. Les surveillants réclament le transfert de certains détenus « pour faire retomber la pression » et la suppression des mouvements de détenus à des fins « d'activités de loisirs ».
Les interviews recueillies par S. Bouillot et G. Talon :
- Sébastien Thévenin, délégué syndical UFAP
- Michael Nicolardot, délégué syndical FO
Ce lundi 21 novembre 2016, depuis 6h30 du matin, des surveillants de la maison d'arrêt de Dijon ont entamé une action devant les portes de l'établissement. Ils entendent ainsi dénoncer « insécurité ambiante » qui règne, selon eux, dans la prison. Les interviews de :
- Sébastien Thévenin, délégué syndical UFAP
- Michael Nicolardot, délégué syndical FO