Explosion à Dijon : l'un des blessés reconnaît être l'auteur des faits, il voulait se suicider

A la suite de l'explosion de l'immeuble de la rue Palliot, ce vendredi 16 septembre 2016, le parquet a diligenté une enquête sur les causes du sinistre. L'un des blessés, dont le pronostic vital est prononcé, a reconnu être l'auteur des faits. Il aurait voulu mettre fin à sa vie.

Thierry Bas et Jean-Luc Chemin, procureur adjoint et vice-procureur ainsi que e Directeur départemental de la Sécurité Publique,Thierry Alendé, donnent conjointement une conférence de presse à la cité judiciaire de Dijon, depuis 15h30. Ils font le point sur les débuts de l'enquête.


Un homme d'une cinquantaine d'années, vivant dans cet immeuble, a reconnu être à l'origine de l'explosion. Il était connu des services de la justice pour des condamnations anciennes. Il avait été pris en charge il y a quelques jours pour des actes d'auto-mutilation. C'est une personnalité suicidaire. Il fait partie des victimes. Il est l'un des deux blessés graves.

D'autres éléments ont été confirmés : on dénombre 20 victimes selon un bilan définitif. il y a 12 personnes en urgences relative, 2 personnes en urgence absolue et 6 victimes psychologiques. Les deux blessés graves sont une femme et un homme.  Aucun enfant ne fait partie des victimes.


L'explosion est survenue aux alentours de 9h15 dans un immeuble de 15, rue Palliot à Dijon. Cette habitation de deux étages se situe dans une arrière-cour. Elle comptait une trentaine de petits studios de 11 m². Dans les gravats, les pompiers ont retrouvé des bonbonnes de gaz. L'immeuble n'était pas relié au gaz de ville.


L'actualité "Faits divers" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Bourgogne-Franche-Comté
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité