Trois premiers projets de lignes d'autocar de moins de 100 kilomètres ont été déclarés ce jeudi 30 octobre à l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) par l'autocariste allemand Flixbus, comme le stipule la loi Macron, qui a libéralisé l'activité dont Lons / Dijon.
"L'autocariste allemand Flixbus a déclaré auprès de l'Arafer trois projets de liaisons par autocar de moins de 100 km. Il s'agit des liaisons Limoges/Brive-la-Gaillarde et Brive-la-Gaillarde/Limoges et de la liaison Lons-le-Saunier/Dijon", a annoncé l'Arafer sur son site internet.
Si les liaisons de plus de 100 kilomètres sont totalement libéralisées, celles de 100 kilomètres ou moins, en revanche, doivent faire l'objet d'une déclaration auprès de l'Arafer, qui la publie sur son site internet. Les autorités organisatrices de transport - collectivités locales en charge des transports - ont ensuite deux mois pour "saisir l'Arafer afin de limiter ou d'interdire une nouvelle liaison routière qui porterait une atteinte substantielle à l'équilibre économique du service public existant", notamment les TER (trains régionaux) ou les autocars départementaux, détaille l'Arafer.
La déclaration de Flixbus intervient deux semaines seulement après la publication du décret mettant en place ce nouveau régulateur, qui succède à l'Autorité de régulations des activités ferroviaires (Araf). Une centaine de villes françaises devraient être desservies par l'autocar d'ici la fin de l'année, avait estimé fin septembre le ministre de l'Economie Emmanuel Macron. La libéralisation de l'autocar a permis, selon lui, la création de 70 emplois, et 250.000 passagers ont été transportés depuis l'été passé, contre 110.000 en 2014.
L'opérateur était déjà implanté depuis quelques jours à Dijon pour avec une ligne Paris/Auxerre/Dijon.