Comment se déplacer lors des 36 jours de grève prévus par les syndicats cheminots d'ici juin ? Face à ce casse-tête chinois, certains pensent avoir trouvé la solution : le covoiturage. Illustration à Dijon en ce 3 avril 2018.
Faute de trains, beaucoup de personnes ont dû se rabattre sur leur voiture personnelle ou ont opté pour le covoiturage. Les sites qui mettent en relation des voyageurs ont constaté l'effet d'aubaine de la grève des cheminots. " On a constaté deux fois plus d'inscrits, ces derniers jours, qu'une semaine normale", a ainsi déclaré à l'AFP Robert Morel, porte-parole de Blablacar.
A Dijon, ce matin, nos avons rencontré Caroline. Cette étudiante devait se rendre en stage à Lyon. Elle a renoncé à prendre le train après des heures d'attente hier soir en gare. "Mon train a sans cesse été repoussé. J'ai opté pour la solution Blablacar le lendemain. Mais j'ai dû prendre ma matinée du coup", confie la jeune femme qui qualifie sa situation de "galère".
Les bus Macron font aussi le plein comme le constatait une de nos équipes hier.
Le reportage de R. Augier et R. Liboz :