Après 15 ans au plus haut niveau, les Ducs tombent en D2. Une sanction due à un budget trop faible et à une patinoire vétuste.
Les Ducs de Dijon avaient gagné leur maintien sur la glace, ils l'ont perdu devant le commissaire aux comptes de la Fédération française de hockey.
Sélectionnés pour la D1, les hockeyeurs dijonnais ont été relégués administrativement en D2 ce week-end,
en raison de leur budget et de leur patinoire, tous deux jugés indignes du plus haut niveau.
Une sanction difficile à admettre pour les joueurs et les membres du club.
Un parcours digne des plus grands clubs
Pendant quinze ans, les Ducs ont tenu tête aux plus grands, malgré des budgets réduits.
Ils ont remporté deux coupes de france en 2006 et 2012 et terminé demi-finaliste de la ligue Magnus.
Petit club, les Ducs se sont distingués comme un club de formation en faisant éclore le talent de patineurs comme Nicolas Ritz et Anthony Guttig.
Le recrutement, qui avait déjà commencé avec le retour de Cédric Custosse par exemple, doit être revu à la baisse.
©France 3 Bourgogne
Un soutien insuffisant des collectivités locales ?
En 2015 déjà, la participation du Dijon Hockey Club Elite à la Ligue Magnus avait été conditionnée à l'engagement de la ville de Dijon à respecter ses engagements en terme de subventions au club.
A l'époque, les aides publiques, toutes collectivités confondues représentaient 10% du budget du club.
Avec 180.000 euros de subvention pour le Club des patineurs et hockeyeurs dijonnais (pas uniquement pour le DHC) versés en 2016, le soutien de la mairie de Dijon existe en faveur des jeunes du club.
Mais l'absence de rénovation de la patinoire (qui n'est pas aux normes de la D1) pose un problème réel à l'équipe Elite et fait partie des critères qui ont conduit à sa relégation.
La patinoire Trimolet fête ses 45 ans cette année mais la remplacer coûterait au minimum 15 millions d'euros.
Une commission de réflexion avait été créée en 2012 pour réfléchir au projet d'une nouvelle patinoire comportant deux pistes. Un tel chantier n'est pas à l'ordre du jour.