Le 21 juillet est la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de "l'Etat français". A Dijon, une cérémonie a eu lieu dans la cour de la gare pour leur rendre hommage.
L'émotion a été vive à la lecture des noms de vingt-un déportés du mois de juillet 1942 de la région dijonnaise. Les autorités civiles, religieuses et militaires leur ont rendu hommage dans la cour de la gare de Dijon, début de leur périple vers les camps de concentration. Cette cérémonie vise également à honorer les Justes de France qui, au péril de leur vie, ont sauvé des Juifs de la Déportation.
Aujourd'hui, un peu partout en France, on commémore cette énorme vague d'arrestation des Juifs méthodiquement planifiée par l'Etat dont la rafle du Vel d'Hiv était le paroxysme. Le 16 juillet 1942 à Paris et dans la région parisienne, 13.152 juifs (dont 4.115 enfants) ont été arrêtés par 9.000 fonctionnaires français (dont 5.000 policiers) pour être entassés au Vélodrome d'Hiver à Paris, avant d'être livrés aux Nazis. Moins d'une centaine reviendront de Déportation. C'est en leur mémoire que François Mitterrand a instauré en 1993 cette Journée nationale. Pour ne pas oublier cette page norie de notre histoire !