En 1968, la révolte étudiante qui allait marquer une rupture dans l’histoire de la France débute à la faculté de Nanterre, en Région parisienne. Très vite, le mouvement s'élargit et gagne les principales villes de province comme Dijon.
En mai 1968, la jeunesse étudiante se révolte contre les valeurs de la société traditionnelle. Les jeunes réclament notamment la fin de l’autoritarisme et demandent la "libéralisation des mœurs".
A Dijon, de grandes manifestations ont rassemblé des milliers d’étudiants. Sur les banderoles, on pouvait lire par exemple "Oui à l’université critique".
En 1968, la révolte étudiante qui allait marquer une rupture dans l’histoire de la France débute à la faculté de Nanterre, en Région parisienne. Très vite, le mouvement s'élargit et gagne les principales villes de province comme Dijon.
Rapidement, un mouvement ouvrier se superpose à la révolte étudiante. Des revendications salariales montent de toutes parts. La contestation s’étend à tous les secteurs et on assiste à une remise en cause du régime gaulliste.
Le 13 mai 1968, jour de grève générale dans l’Hexagone, 8 000 personnes ont défilé à Dijon entre les places Wilson et Darcy. Parallèlement, des contre-rassemblements sont organisés par les opposants à la grève.
Ce mouvement, qui s'étendit jusqu'en juin, dura huit semaines. Il reste dans les mémoires comme le plus important mouvement social de l'histoire de France du 20e siècle.