Ce dimanche 12 novembre, à l’appel du président du Sénat et de la présidente de l’Assemblée nationale, les Français sont invités à marcher contre l’antisémitisme, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas. Deux rassemblements sont prévus à Dijon : un à 15 heures devant la Préfecture et un autre place à 16 heures de la République. Une majorité de formations politiques composant "l'Arc Républicain" seront présentes.
A l'appel de Gérard Larcher, président du Sénat, et de Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée Nationale, une invitation à une marche contre l'antisémitisme a été lancée dans toutes les villes de France ce dimanche 12 novembre.
À Dijon, les principales formations politiques seront présentes
Les élus et représentants des partis locaux seront présents tels que le maire de Dijon François Rebsamen (PS), François Sauvadet (UDI) président du Conseil Départemental de Côte-d'Or, la Présidente de Région Marie-Guyte Dufay ou des députés de Côte-d'Or.
La Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées Fadila Khattabi Renaissance sera présente,
L'Association des maires de France (AMF) a appelé à manifester devant chaque préfecture à partir de 15 heures.
L'invitation venant du mouvement Renaissance a été relayée par le président départemental du mouvement, Laurent Baumann.
Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) affirme bien être présent ce dimanche mais estime que "le Rassemblement National et Reconquête n’ont aucune légitimité à manifester et s’exprimer contre l’antisémitisme. Ces deux mouvements tentent d’instrumentaliser la guerre Israël-Palestine dans la stratégie de dédiabolisation pour le RN et dans celle du renforcement des conflits identitaires et
communautaires pour Reconquête. Cela constitue une provocation puisque les positions et les valeurs
de ces deux formations, outre les propos tenus récemment par le Président du RN, refusant de reconnaître l'antisémitisme du fondateur de son parti, sont contraires à l'appel au rassemblement du
12 novembre."
Le mouvement Génération.s sera présent, cela a été confirmé par Christine Renaudin-Jacques et Antoine Peillon, co-référents de Génération.s en Côte-d'Or.
Pour sa part, la fédération Reconquête 21 a bien annoncé sa présence par le biais de son responsable Antoine Camus conseiller municipal à Saint-Apollinaire.
Le rassemblement National, par la voix de René Lioret, délégué départemental de Côte-d'Or, a confirmé sa présence et souhaiterait "prendre la parole".
Deux partis absents
Quant au Parti Communiste Français, la coordination du PCF 21 a décliné la proposition en justifiant que le texte "est envoyé pour signature sans proposition d'échanger sur les termes de l'appel, ni le cadre du rassemblement. Ceci n'est pas notre pratique démocratique entre organisations [...] Il y manque, notamment, les exigences du cessez le feu par l'armée israélienne sur Gaza , et l'engagement de la France pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens."
Les Insoumis 21 (LFI) ne devraient pas non plus être présents, à l'image de la manifestation nationale.
Pour les partis politiques signataires de l'appel : François-Xavier Dugourd, président Les Républicains Côte-d’Or, Michel Neugnot, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste Côte-d’Or, Ludovic Rochette, délégué départemental d’Horizons, François Deseille, président départemental du Mouvement démocrate, Jean-Philippe Morel, président de la fédération départementale du Parti radical, Ludovic Bonnot, délégué départemental de l’UDI, Patrick Molinoz, délégué général du Parti radical de gauche-le centre gauche, Karine Savina, référente départementale Génération écologie, Fabien Robert, délégué régional d’Écologie au centre.
La Ligue des Droits de l'Homme sera également présente, rappelant son engagement : "la lutte contre l’antisémitisme a toujours été et reste pour la LDH, créée lors de l’affaire Dreyfus, un combat fondateur. Elle a manifesté sa condamnation de la montée des actes et propos antisémites survenus depuis le 7 octobre 2023 et combattu toutes les manifestations d’islamophobie et/ou de racisme quelles qu’en soient les victimes."