Retrouvez le témoignage du pompier dijonnais gravement touché à l'œil suite au face-à-face avec les forces d'ordre

Un pompier de Dijon est revenu sur la manifestation parisienne des agents du feu, le 15 octobre dernier, et les heurts avec les forces de l'ordre qui lui ont coûté son œil droit. Un deuxième sapeur-pompier bourguignon a également été blessé.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Il pourrait ne jamais retrouver toute sa vue. Jean, adjudant-chef des sapeurs-pompiers de Dijon blessé lors de la manifestation des sapeurs-pompiers ce mardi 15 octobre à Paris, explique avoir été gravement touché à l'œil droit par les forces de l'ordre.

En fin de manifestation, alors qu'il s'apprétait à rentrer, il raconte avoir été bloqué par les gendarmes en compagnie de ses collègues : "A un moment donné, j'ai vu éclater une grenade de désencerclement sur ma droite. Le temps de relever la tête, une grenade a explosé à hauteur du visage."

Le pompier pourrait ne jamais retrouver l'usage de son œil droit : "Pour moi, c'est cuit. Il y a très peu de chance de récupération. Voilà comment je suis revenu de Paris", témoigne-t-il avant de se pencher sur les conséquences : "D'un point de vue professionnel, c'est une catastrophe. Je ne retournerai jamais sur le terrain. J'ai 31 ans de carrière mais ça s'arrête là pour moi." Quelques jours après son retour à Dijon, Jean pense à porter plainte.
 

Un second pompier bourguignon touché


Un deuxième pompier de la région a également été blessé. Basé à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), il aurait été blessé en fin de manifestation, également par une grenade de désencerclement. Opéré, il aurait été touché à la jambe et à la tête où 7 agrafes chirurgicales ont été nécessaires pour refermer sa plaie.

La manifestation de ce mardi 15 octobre, entachée de quelques heurts, fait suite à de nombreux mois de grève chez les pompiers. Un mouvement national dure depuis juin dernier et dénonce une baisse des effectifs, des conditions de travail de plus en plus difficiles et le nombre d'interventions en constante augmentation.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information