Ségur de la santé : à Dijon, les salariés du secteur médico-social attendent toujours leur augmentation de salaire

Ce mardi 13 octobre, une trentaine de personnes issus du secteur médico-social manifestaient devant la préfecture de Côte-d'Or, à Dijon. Ils s'estiment oubliés du Ségur de la santé et demandent une revalorisation salariale.

Quatre mois après la signature des accords du Ségur de la santé, ils s'estiment comme les grands perdants. Eux, ce sont les professionnels du secteur médico-social : auxiliaire de puériculture, agents des services hospitaliers, éducateurs spécialisés, moniteurs-éducateurs, psychologues, médecins, infirmiers, chefs de service...
 


Une grève nationale ce mardi 13 octobre

Ce mardi 13 octobre, à Dijon, ils étaient une trentaine à manifester devant la préfecture de Côte-d'Or. Cinq d'entre eux ont été reçus par la cheffe du bureau de représentation de l'Etat. La délégation a ainsi réitéré son souhait de bénéficier d'une augmentation de salaire de 183 euros. Cela était prévu par le Ségur de la santé signé mi-juillet par la CFDT, UNSA et FO.

" Nous avons demandé la déclinaison du Ségur de la santé au secteur social et médico-social comme cela était inscrit dans l'accord et demandé par la CFDT", expose Christine Pelletier, secrétaire générale du syndicat CFDT santé sociaux.

Elle poursuit : " On est en colère parce que les salariés du secteur ont largement fait leur dû pendant la crise sanitaire, ils se sont occupés des enfants et des adultes handicapés, des personnels à domicile, des exclus, des pauvres de cette société (...) [Tout cela] loin des applaudissements et du relais médiatique, et maintenant ils sont loin des augmentations. "
 

On a le même diplôme, les mêmes conditions de travail, c'est dur pour nous aussi.

Virginie Bernot, infirmière à la maison de l'enfance d'Ahuy



Surtout, ces soignants regrettent de ne pas bénéficier de cette valorisation alors que certains de leurs homologues y ont eu droit. Notamment dans le milieu hospitalier. " On a le même diplôme, les mêmes conditions de travail, c'est dur pour nous aussi. On a dû aussi assumer le covid et toutes les problématiques que l'on peut rencontrer " revendique Virginie Bernot, infirmière à la maison de l'enfance d'Ahuy. 


Le reportage de Rodolphe Augier :
 
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