Plusieurs associations de commerçants demandent que les soldes d'hiver soient avancés d'une semaine pour compenser les pertes liées au mouvement des "gilets jaunes". Le gouvernement prendra une décision lundi 31 décembre 2018.
La mobilisation qui concernait au départ le prix des carburants s’est étendue à la cherté du coût de la vie en général.
Ces manifestations organisées pendant les préparatifs des fêtes de fin d’année ont pénalisé les magasins et les centres commerciaux.
C’est pourquoi de nombreux commerçants demandent que les soldes qui doivent débuter mercredi 9 janvier 2019 soient avancés au mercredi 2 janvier.
Reportage à Dijon d’Arnaud Lefèvre, Rodolphe Augier, Bérénice Rouch et Hugo Piguet avec :
-Karmela Kovac, gérante de magasin à Dijon
-Annick Prost, cliente
-Nathalie Renard, responsable de boutique
-Françoise Viault, cliente
-Christian Nicole, gérant
Qui est contre l'avancement de la date des soldes ?
Le ministère de l'Economie et des Finances a déclaré qu'il prendrait une décision lundi 31 décembre.
"Nous consultons actuellement l'ensemble des associations des commerces indépendants pour connaître leur point de vue sur l'avancement de la date des soldes, et ensuite on avisera à partir des résultats de cette mini-consultation", dit le ministère.
La consultation des commerçants doit s’achever "vendredi soir ou lundi dernier délai" selon le ministère de l’Economie.
Mais, tout le monde n’est pas d’accord pour avancer la date des soldes. La grande distribution notamment est contre cette décision.
"C'est une proposition impossible à mettre en oeuvre, pour des raisons pratiques. Il faudrait en effet, d'ici le 2 janvier, modifier toute la logistique et les transports prévus, refaire toutes les affiches, changer l'organisation interne", explique Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD).