Impossible de ne pas avoir des fourmis dans les jambes et d'onduler du bassin à l'écoute d'ATMA. Ce groupe, composé de Dijonnais et de Chalonnais, remet le funk sur le devant de la scène. Avec l'envie de faire danser les foules.
ATMA signifie le véritable soi en sanskrit. Mais oubliez la musique zen propice à la méditation ! Le groupe bourguignon propose une autre voie pour se révéler à soi-même : la fête et la danse.
Rythmes syncopés et musique cuivrée
ATMA aime le groove et aime le partager. Ses membres ont beau avoir moins de 30 ans, Guilain, Thomas, Léo, Antonin, Luc et Robin connaissent leurs classiques.
Le groupe s'inspire du funk des années 70 et 80, avec le grand James Brown comme figure tutélaire.
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Tout commence en 2019 quand Guilain, le bassiste, publie une annonce sur internet. Il recherchait des musiciens désireux de jouer du funk. "J'en avais jamais fait et j'avais envie d’essayer ", se souvient-il.
"Au milieu de toutes les annonces de groupes voulant faire du rock ou du punk, c'était tentant !", acquiesce Léo, le charismatique chanteur-guitariste du sextet.
La scène comme espace de jeu
Rythmes syncopés et son cuivré, cette formation n'est jamais autant dans son élément que quand elle est sur scène.
"Avec cette musique, on veut faire vibrer les gens", résume Guilain. Les textes du groupe ne disent pas autre chose. Un titre comme Gonna Sweat est littéralement fait pour nous faire nous trémousser et transpirer.
Bientôt un premier EP
ATMA travaille à son premier EP qui pourrait sortir d'ici début 2024. Cinq titres en version studio qui pourraient surprendre le public qui les a déjà vus en concert.
"Avec l'EP, on se découvre dans le son, on peaufine les détails", promet Léo, sans pour autant sacrifier le feu intérieur et l'énergie survoltée qui animent le groupe.
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#studio3 a été réalisé par les équipes de France 3 Bourgogne :
- Mise en images : Cyrille Fouquin
- Techniciens vidéo : Antoine Dutot et Emmanuel Picaut
- Son : Antoine Bergey et Arnaud Tock
- Lumières : Jean Picard
- Cadreurs : Éric Demangel et Christophe Richert
- Scripte : Anne Bruynooghe
- Infographie : Emmanuel Picaut
- Montage : Margaux Martin
- Journaliste : Maryline Barate