Quatre potes de Montbéliard (Doubs) et une passion commune pour le rock alternatif. Depuis 2018, The Maniax écume les scènes de Franche-Comté avec leurs sombres morceaux et leur son puissant. Cette semaine, ils se sont arrêtés sur le plateau de #studio3 pour nous faire découvrir leur univers. Ca décoiffe.
Libre. C'est le mot à retenir pour définir le style et l'univers artistique de The Maniax. La bande de potes de Montbéliard se définit sur ses réseaux sociaux comme un groupe de "rock alternatif". Un genre musical large, qui sied à ravir aux riffs puissants, aux gimmicks endiablés, aux paroles sombres et aux mélodies parfois déjantées des quatre garçons.
"On fait du rock, ça c’est sûr" sourit Julian Pierre, chanteur et guitariste du groupe. "Mais notre objectif, c’est d’essayer de mélanger au maximum tout ce qu’on aime. Si on a une vibe punk/rock, on ne se prive pas. Dans nos sons, il y aura toujours un peu de surf music, un petit peu de rockabilly, un petit peu de stoner, du metal. Même si on veut mettre du reggae, on y va. On fait vraiment ce qu’on veut".
C'est en 2018 que Julian rejoint The Maniax, grâce à son ami Valentin Pelletier, le bassiste de la formation. Kevin Martinez, à la guitare et aux chœurs, et Rémi Claudel, à la batterie, complètent le quatuor. Très vite, la mayonnaise prend et le groupe développe un univers sombre, puissant et mélancolique, influencé par l'Angleterre et son époque victorienne.
"C'est ce qui est ressorti du mélange de nos goûts musicaux à tous" reprend Julian Pierre. "Iron Maiden, Dick Dale, l'auteur des thèmes de Pulp Fiction et de Taxi. On kiffe aussi l'univers de Gojira et notre batteur est fan de Muse". Ajoutez à cela les références cinématographiques et littéraires de Julian et Kevin, les deux paroliers, et vous arriverez au premier album du groupe, Before The End, sortie en septembre 2023.
Un premier album "fantastique et macabre"
"C'est vraiment un accomplissement pour nous" explique Julian. "On a voulu développer un concept album : tout au long de nos dix chansons, on suit l'histoire d'une sorcière, de son adolescence jusqu'à sa mort, en quête de puissance". Un univers fantastique et macabre, raconté dans les deux morceaux joués par The Maniax sur le plateau de #studio3 : Wrong Book et Danse Macabre.
"Dans Danse Macabre par exemple, on suit l'histoire de deux marins qui s'amusent dans un port d'Angleterre, au XIXe siècle" précise Julian. "Ils tentent de charmer une jeune femme, qui est notre sorcière. Mal leur en a pris".
Pour finir, on ne peut pas s'empêcher de leur poser une question : le nom du groupe, The Maniax, ça vient d'où ? "C'est tiré des Animaniacs, un dessin animé Warner Bros avec des personnages assez délirant, qui représentent notre folie" reprend le chanteur du groupe. "C'est aussi un nom qu'on retrouve dans la série Gotham, qui nous inspire par sa noirceur et son sérieux. Ce sont deux programmes qu'on regardait tous les quatre, étant petits, et qui nous rassemblent".
Que souhaiter par la suite au jeune quatuor montbéliardais ? "On veut faire encore et toujours plus de scènes, de live, car c'est là qu'on se sent vivant" conclut Julian. "Face au public, il n'y a pas de mensonges et pour nous, c'est une vraie échappatoire. On se lâche complètement, on procure des émotions tout en racontant une histoire. C'est magnifique". Le groupe cherchera aussi à faire connaître son label, Vacarm Records, fraîchement créé, et espère recomposer très bientôt. D'ici là, longue vie à The Maniax !
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#studio3 a été réalisé par les équipes de France 3 Franche-Comté :
Mise en images : Xavier Beisser
Technicien vidéo : Jean-Philippe Perret
Son : Thomas Hardy
Lumières : Mostepha Bouchaour
Cadreurs : Azouz Chaa et Philippe Héritier
Montage : Manu Blanc
Mixage : Titouan Bole
Infographie : Jean-Philippe Perret
Interview : Antoine Comte