En novembre 2016, un instituteur remplaçant de l'école maternelle de la Chênaie à Genlis (Côte-d'Or) a été suspecté de viol sur l'une de ses élèves âgée de 4 ans. Après 4 mois d'incarcération, l'homme de 42 ans a été libéré, et selon Le Bien Public, de nouveaux éléments pourraient l'innocenter.
Marie-Christine Tarrare, procureure de la République de Dijon, avait donné une conférence de presse le 29 novembre 2016 : "une fillette âgée de 4 ans a révélé à sa famille, mi-novembre 2016, avoir été victime d'attouchements de la part de l'instituteur remplaçant intervenant dans sa classe. Le professeur des écoles concerné est âgé de 42 ans, marié et père de famille. Il exerce depuis 2007 et n'a jamais été mis en cause pour de tels faits. Il n'a pas d'antécédents judiciaires. Il a été placé en garde à vue par les services de gendarmerie chargés de l'enquête préliminaire et à l'issue il a été présenté à un juge d'instruction qui l'a mis en examen des chefs de viol et agressions sexuelles sur mineure de 15 ans par personne ayant autorité, le 19 novembre 2016. Il a été placé en détention provisoire pour les nécessités des investigations à poursuivre."
Mais plus de 4 mois après ces révélations, le suspect a été remis en liberté fin mars, et il clame à présent son innocence dans les colonnes du Bien Public ce vendredi 9 juin 2017 : "Je supplie la justice d'aller jusqu'au bout de l'enquête, de reconnaître mon innocence." Pour sa défense, l'instituteur dénonce plusieurs incohérences dans les accusations dont il fait l'objet. Le prinicpal rebondissement : une trace ADN, qui n'est le sien, a été retrouvé sur le devant de la culotte de l'enfant, lors d'une deuxième expertise. Marie-Christine Tarrare précise que de nouvelles investigations scientifiques ont été ordonnées. Placé sous contrôle judiciaire strict, éloigné de sa famille de 450 kilomètres, l'instituteur reste mis en examen.
Le témoignage de l'instituteur, receuilli par Caroline Jouret et Romain Liboz