L'avocat de l'instituteur accusé du viol d'une fillette à Genlis, en Côte-d'Or, en novembre 2016, a consulté un expert en gynécologie. Pour ce dernier, les tâches de sang et de sperme trouvées sur la culotte accablent un proche de la famille.
En novembre 2016, un instituteur de Genlis, en Côte-d'Or est accusé à tort d'avoir violé une fillette. Il est finalement innocenté en novembre 2017 après avoir été emprisonné pendant quatre mois.
Un proche de la victime accablé
Au micro de RTL jeudi 11 janvier, l'avocat de l'instituteur a annoncé avoir saisi un expert gynécologique. "Ce dernier confirme que les deux tâches de sperme et de sang mêlés, présentes sur la culotte de la petite victime, ne peuvent pas s’être mélangées par contact entre sous-vêtements", explique RTL. "Il ne peut s’agir que du sperme du violeur, autrement dit un proche de la fillette."
Une expertise scientifique avait en effet révélé la présence de sperme dans la tâche de sang trouvée dans la culotte de la fillette. L’ADN identifié n'était pas celui de l'instituteur mais celui d'un membre de la famille de l’enfant. Ce dernier assure néanmoins que si des traces de son sperme était présent sur la culotte de la victime, c'est parce que la culotte de la fillette était préalablement mélangée avec ses vêtements dans un sac à linge familial.
Le rapport du gynécologue, chef de clinique parisien. démonte ainsi cet argument.
"Suite à cette consultation gynécologique, l'avocat, Claude Lorente a écrit un courrier au procureur et aux magistrats de Dijon, pour dénoncer les lenteurs de l’enquête et la non-protection de l’enfant, qui vit toujours sous le même toit que le proche", ajoute RTL. "Je dis que ça l'accuse formellement", assène l'avocat, au micro de RTL. "C'est la première fois que j'ai des preuves aussi flagrantes dans un dossier", affirme-t-il.