Élu député de la deuxième circonscription de Côte-d'Or dimanche 19 juin, Benoit Bordat s'est rendu ce mardi 21 juin à Paris, à l'Assemblée nationale. Une équipe de France 3 Bourgogne l'a suivi pour sa première journée.
Toute cette semaine, l'Assemblée nationale accueille ses nouveaux députés. Un accueil au goût de rentrée des classes. Certains y sont déjà habitués et pour d’autres, tout est nouveau ! C’est le cas de Benoît Bordat qui s’y est rendu ce mardi 21 juin pour ses premiers pas de député.
Il a été élu député (Ensemble !) de la deuxième circonscription de Côte-d’Or (Dijon-Auxonne) dimanche 19 juin. Un peu stressé à l'idée de découvrir la grande scène politique, Benoît Bordat était à la gare de Dijon.
C’est la pré-rentrée des classes, il faut aller à Paris chercher notre matériel et remplir un certain nombre d’informations.
Benoît Bordat, député de la deuxième circonscription de Côte-d'Or
Comme pour une rentrée des classes, il faut apprendre à se repérer dans son établissement. "Beaucoup d'informations à prendre en compte" pour le député de Côte-d'Or. Car le Palais Bourbon peut parfois être impressionnant pour les petits nouveaux : "c’est émouvant, on prend encore plus conscience de fonction et des responsabilités" réagit-il.
Sur place, Benoît Bordat prend part aux traditions. Chaque député reçoit une mallette avec une panoplie d’éléments. On y trouve, entre autres, une écharpe, une cocarde tricolore et le règlement de l’Assemblée nationale. Le primo député est ensuite rentré dans l'hémicycle pour faire l'indispensable photo officielle.
"J'ai été assez ému et surpris"
Pour cette première journée, les députés doivent surtout s’ajuster à leur nouvelle fonction. Benoît Bordat a déjà choisi dans quelle commission siéger. Les élus de la majorité présidentielle doivent se réunir ce mercredi. La première réunion de groupe, qui sert à préparer la première session de l’Assemblée qui aura lieu à la fin du mois de juin.
En attendant, le député de 38 ans se prépare. "Il va y avoir une petite période de rodage au début, parce qu'on a aussi beaucoup d’attente de la part des gens et il va falloir que je recrute des collaborateurs, c'est une machine qui est en train de s’huiler progressivement".