Littérature : pourquoi la Bourgogne a nourri l’imaginaire de Michel Tournier ?

L'écrivain Michel Tournier, un des grands écrivains de la littérature française du XXe siècle, est mort à 91 ans lundi 18 janvier 2016. L’auteur du "roi des Aulnes" a passé une partie de son enfance en Bourgogne, d’où sa mère était originaire.

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Michel Tournier était venu sur le tard à la littérature, à plus de 40 ans.
Il a revisité dans son oeuvre les grands mythes de l'humanité. En 1967, il obtient d'emblée le Grand Prix du roman de l'Académie Française avec "Vendredi ou les limbes du Pacifique". Trois ans plus tard, il se voit décerner le prix Goncourt pour "Le Roi des Aulnes", qui sera porté à l'écran en 1996 par Volker Schloendorff. En 1975, il publie son troisième roman "Les Météores".

Son oeuvre compte d'autres romans, des recueils de nouvelles, des essais, ainsi que des livres plus personnels. Il avait publié une dizaine d'ouvrages sur la photo et participé avec Lucien Clergue à la création des Rencontres photographiques d'Arles.

Il avait aussi écrit une quinzaine d’ouvrages pour les enfants, notamment "Vendredi ou la vie sauvage", l'adaptation pour la jeunesse de son livre Vendredi ou les Limbes du Pacifique.  Michel Tournier adorait discuter de ses livres dans les écoles.



La Bourgogne a contribué à nourrir son imaginaire d'écrivain

La famille maternelle de Michel Tournier était d’origine bourguignonne : son grand-père était pharmacien à Bligny-sur-Ouche en Côte-d'Or.
L’écrivain, né à Paris, a passé ses vacances d'enfant dans le village voisin de Lusigny-sur-Ouche où ses parents louaient le presbytère désaffecté. Michel Tournier y séjournera de nouveau à l'été 1944 et pendant la Libération de la région en septembre, indique le site Wikipédia.
Ces séjours en Bourgogne ont contribué à nourrir son imaginaire d'écrivain.

Michel Tournier s'est éteint à 91 ans dans l'ancien presbytère de Choisel (Yvelines) où il vivait à l'écart des mondanités parisiennes depuis un demi-siècle.
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