1400 collégiens et lycéens se retrouveront les 4 et 5 mars 2021 "au cœur de l’Orchestre". Un projet interactif porté par l'orchestre Victor Hugo et les rectorats de la région.
Au milieu de la pièce, quelques élèves. Autour d’eux, une douzaine de musiciens jouent un morceau, en fonction d’une carte des besoins. Chaque besoin comme l'espoir, la liberté ou le soutien, est rattaché à une pièce de musique. C’est le projet de l’Orchestre Victor Hugo les 4 et 5 mars prochains. L’orchestre bisontin s’invite dans les collèges et les lycées de la région Bourgogne-Franche-Comté. 1400 jeunes seront ainsi au cœur de l’Orchestre.
Cette nouvelle édition cible donc les établissements scolaires. Huit collèges et lycées ont été choisis par les rectorats en Bourgogne-Franche-Comté, en concertation avec l’Orchestre Victor Hugo. En juillet dernier, l’orchestre jouait en formation réduite devant un groupe de six spectateurs, venus exprès au conservatoire. « A la fin du premier confinement, nous avions décidé d’un format plus intime, de proposer une expérience inédite, différente de ce que l’on peut proposer habituellement au public », justifie David Olivera, délégué général de l’Orchestre. Des transats étaient ainsi installés au centre de l’estrade ; les spectateurs étaient ainsi entourés par de musiciens et choisissaient un besoin qui correspondait à un morceau.
Briser un tabou
« Les musiciens n’ont pas pu jouer devant un public depuis octobre », relève le délégué général. L’orchestre ne s’est pas arrêté pour autant : live, captation vidéo et disques. « C’est quand même différent de jouer devant une salle vide. Il n’y a pas cette énergie, cette communication de la salle qui porte l’orchestre », précise David Olivera. Divisé en quatre ensembles de douze musiciens, les groupes ont concocté un programme musical pour les classes qui défileront devant eux.
Si des groupes de pop, des musiques de film, se mêlent à Bach, Wagner ou Mozart, le délégué général de l’Orchestre préfère le rappeler : « nous n’avons pas besoin de jouer du Queen pour faire ressentir de la musique aux adolescents. » Par cette forme inédite, la formation musicale espère briser un tabou : celui d’un rapport cérébral à la musique, et notamment la musique classique, genre qui pourrait faire peur. David Olivera poursuit : « La musique par le biais des ressentis, sans connaissances ou prérequis, suscite des émotions de façon immédiate. »
Le 4 mars
- Besançon : Collège Clairs Soleils
- Montbéliard : Lycée Germaine Tillon
- Beaune : Collège Saint Coeur
- Dole : Collège de l’Arc
Le 5 mars
- Valentigney : Collège Les Bruyères
- Pouilley-les-Vignes : Collège Georges Pompidou
- Chenôve : Collège Edouard Herriot
- Champagney : Collège Victor Schoelcher