Après quelques jours presque estivaux, le froid est de retour. À Chalon-sur-Saône ou Dole par exemple, des records de froid pour un mois d'avril ont été battus.
Le mercure est descendu très bas ce jeudi 8 avril en Bourgogne-Franche-Comté. Plusieurs stations météo ont enregistré des records historiques pour un mois d'avril.
C'est le cas par exemple à Chalon-sur-Saône, où la station installée à Chamforgeuil depuis 1991 a enregistré en tout début de journée ce 8 avril une température de -6,2°C. Le précédent record n'était pas bien ancien. Il remonte à la veille, mercredi, avec -5,4° enregistrés. Avant cela, il fallait remonter au 9 avril 2003 pour retrouver une température de -4,4°C.
À la station de Dole-Tavaux, dans le Jura, Météo France a enregistré ce jeudi matin une température de -5,2°C. Là aussi, record battu pour un mois d'avril. C'est encore plus froid que la veille, où le mercure a atteint -4,2°C. Avant cela, il fallait remonter au 5 avril 1997, avec un record en avril enregistré à -3,1°C. La station de Dole-Tavaux est en place depuis 1995.
Les agriculteurs sur le pont pour limiter les dégâts
Comme l'indique Météo France sur Twitter, les températures négatives qui nous touchent actuellement sont dues à l'influence d'une masse d'air polaire.
?❓A quoi est dû ce froid ❓
— Météo-France (@meteofrance) April 8, 2021
Depuis lundi, la France métropolitaine est sous l’influence d'une masse d'air polaire.
Le refroidissement près du sol est d'autant plus marqué que - une fois le vent calmé - le rayonnement accentue les gelées. pic.twitter.com/A05NyyDl0o
Ce froid intense à cette période de l'année est un danger pour les viticulteurs ou les arboriculteurs par exemple. Ils ont été nombreux à s'activer sur leurs parcelles les dernières nuits pour protéger leurs plantations des conséquences du gel.
Aspersion d'eau, écran de fumée en brûlant de la paille ou utilisation de bougies, les différentes techniques n'ont qu'un seul objectif : éviter le plus possible les dégâts sur les bourgeons. S'ils sont brûlés par le gel, les récoltes de l'année à venir seraient largement compromises.