Il y a eu 2003, puis 2014. La nouvelle année référence en matière de températures sera désormais 2018. A Besançon, où les relevés météorologiques sont pratiqués depuis 1885, les précédents records de chaleur seront largement dépassés en fin d'année.
2018 sera l'année la plus chaude à #Besançon et #Paris-Montsouris
— Francois Jobard (@Francois_Jobard) 16 décembre 2018
deux stations @meteofrance centenaires distinguées par le @WMO pic.twitter.com/tnD9dJofXh
Le météorologue d'origine jurassienne François Jobard l'a annoncé sur les réseaux sociaux: 2018 sera l'année la plus chaude à Besançon.
Même s'il reste quelques jours avant la fin de l'année, "on est bien partis pour battre la dernière année la plus chaude, 2014", confirme Bruno Vermot-Desroches, de Météo-France Besançon. "Depuis 1885, on n'a jamais vu ça".
Besançon a la particularité d'avoir une série de relevés météorologiques parmi les plus anciennes de France. Depuis 1885, les données sont scrupuleusement référencées: "C'est très rare d'avoir des mesures continues, sans coupure, même en 1940-41 ça a continué".
Une série impressionnante qui permet à Besançon d'inscrire les caprices du ciel dans le temps.
Et si 2018 sera l'année de tous les records au niveau températures, "on sera presqu'à la normale au niveau du cumul de pluies", révèle Bruno Vermot-Desroches. Car si la Franche-Comté a énormément souffert de la sécheresse depuis le mois de juin, le début d'année avait été marqué... par des crues historiques, sur le Doubs et la Loue notamment.
Dans tous les cas, "on s'achemine vers une succession d'années chaudes" observe le météorologue bisontin.
A Besançon, l'année la plus froide remonte à 1956.
Il y a 62 ans.
Une éternité.