Association. A Besançon, ils viennent en aide aux chats errants

En cette journée internationale du chat, Patricia Dubois ne déroge pas à sa tâche quotidienne.  Ce soir, à la nuit tombée, elle entamera la tournée de la ville, à la recherche des chats errants.

 

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Des chats errants, des matous vagabonds, des félins à l’abandon. Ils semblent invisibles, mais sont pourtant légion à Besançon. « La surpopulation féline est catastrophique », s’alarme Patricia Dubois. L’amie des chats a arrêté de compter à 57. « Mais il y en a beaucoup qu’on ne voit pas ». C'est pour leur venir en aide que l'association Cats Eyes & Cie a été créée. 

 

Des stérilisations coûteuses


À l’origine de la surpopulation, le manque de « trappages » réalisés ces dernières années. « Trapper un chat, c’est l'attraper pour le stériliser. Une femelle peut mettre 6 chatons au monde en une portée, mais elle ne s’en occupe que pendant 3 mois. Après, les chats sont livrés à eux-mêmes ». 

Il n'est pas aisé de trapper les chats. Il faut les repérer. Sans compter que la stérilisation coûte cher.  «  Une stérilisation chez un vétérinaire coûte 90 euros. On travaille donc en association avec la Société de Protection des Animaux pour obtenir des réductions chez les professionnels ».

Une fois stérilisés, les chats sont gardés en observation pendant 24 à 48 h avant d'être remis en liberté. Ils sont généralement déposés près des sites d'intervention des bénévoles. 



Planoise et les 408 : repaires à chats errants 


Après un minutieux travail, l'association a maillé la ville de repaires à chats. «  On leur installe des abris, on leur fabrique des refuges. On leur apporte des couvertures et des plaids, de quoi boire et de quoi manger », explique Patricia Dubois. 

 
L'association organise régulièrement des collectes de nourriture pour chats.


Si les sites restent généralement secrets, certains quartiers sont plus touchés. «  A Planoise, nous avons 11 sites, par exemple. On travaille aussi beaucoup aux 408. Avant que la première barre d’immeuble ne soit détruite, on a discuté avec Grand Besançon Habitat pour organiser le trappage des chats. Nous les avons ensuite relogés sur d’autres sites ».  

 

Une tournée quotidienne pour surveiller les chats 


Depuis le jour d'orage où Patricia Dubois a recueilli « une petite boule de poils noirs », elle a craqué. « Ça fait plus de 16 ans que je fais ça, par amour des chats. 

Il fallait une sacrée dose d'amour pour se lancer dans ce bénévolat. «  C’est un boulot à plein temps », confie Patricia Dubois. Avec 4 autres adhérents, elle se relaie pour la tournée quotidienne. «  Quand il fait chaud, on débute à 21 h 30, l’heure à laquelle sortent les chats. On ne finit jamais avant 23h. On fait le tour des abris, on attend qu’ils soient là pour leur distribuer la pâté et beaucoup d’eau ».


 
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