Une trentaine de personnes se sont réunies ce samedi devant une boutique Orange du centre-ville de Besançon. Elles dénoncent des connexions 4G et internet lentes dans les quartiers de Velotte et des Vallières et souhaitent être équipées de la fibre.
"On veut la fibre !", scandaient une trentaine de manifestants dans les rues de Besançon, ce samedi. Des usagers excédés par une connexion internet mauvaise dans les quartiers de Velotte et des Vallières. Un rassemblement organisé par le collectif Velotte-Vallières Fibre 2024 (VVF 2024). Le rendez-vous était fixé à 10h30 devant la boutique Orange, dans le centre-ville.
Des manifestants munis de rames, pour dénoncer une connexion "qui rame". Ils réclament l'installation de la fibre dans leurs quartiers depuis plus de six ans. En 2018, le fournisseur s'était engagé à déployer la fibre sur Besançon. Si la couverture est assurée sur la majorité de la ville, ces deux quartiers restent toujours dépourvus de connexion stable.
Ce n'est pas la première fois que le collectif fait entendre sa voix. Le 25 janvier dernier, les membres avaient distribué des oranges aux élus, avant le conseil municipal de la ville. Des échanges avaient eu lieu entre Anne Vignot, maire de Besançon, et le collectif. Puis en février, les militants ont été reçus dans les locaux du Grand Besançon, ils ont à cette occasion remis une pétition qui énumère les problèmes de connexion des deux quartiers.
Rendez-vous avec Orange
Les habitants dénoncent un réseau internet faible, une 4G qui saute sans arrêt et une ADSL qui fonctionne mal. "On lance le chargement d'une pièce jointe un peu lourde le soir et on espère qu'elle sera téléchargée le lendemain", déplore un membre du collectif. Les délais de connexion s'allongent lors de fortes affluences comme le week-end ou la fin de journée.
Au cours de cette mobilisation, le collectif a pu déposer auprès d'Orange un courrier de demande de rendez-vous avec le directeur régional du groupe. Ils seront reçus la semaine du 18 mars pour un échange sur leurs problématiques. D'ici là, certains espèrent que le fournisseur pourra faire un geste sur le prix de l'abonnement mensuel pour compenser la qualité dégradée du réseau. Contacté, par nos soins, le Grand Besançon affirme que "la balle est dans le camp de l'opérateur qui doit respecter ses engagements".