Les drapeaux européen et français qui se trouvaient sur le fronton de la mairie de Besançon ont été décrochés samedi 17 juillet. La maire EELV de Besançon, Anne Vignot, s'insurge contre cet acte qu'elle juge inadmissible. Elle dépose plainte.
La maire de Besançon s’en est rendu compte le dimanche matin, 18 juillet, en arrivant à la mairie. Anne Vignot raconte : « Il y a habituellement 4 drapeaux, de la France, de la Ville de Besançon, de l’Europe et de la région. Ceux de la ville et de la France avaient été décrochés. Le drapeau français a été retrouvé dans un tilleul de la place, celui de l’Europe a disparu. »
Elle condamne fermement cet acte.
Ce n’est pas normal de décrocher un drapeau. Ce drapeau, c’est le symbole de nos valeurs républicaines, des valeurs auxquelles, j’espère, tout le monde croit.
Elle ne veut pas faire obligatoirement le lien, ne disposant pour le moment, d’aucune preuve mais cet acte aurait été commis après la manifestation des anti-vaccins du samedi après-midi, 17 juillet, manifestation qui a réuni près de 2000 personnes au centre-ville. Elle poursuit : « J’ai fait suffisamment de manifestations, pour dire qu’on peut défiler, dire son mécontentement voire sa colère mais pas décrocher un drapeau. On dit que c’est symbolique, oui, c’est symbolique, mais pas dans le sens d’un fait minime, c’est grave et on ne peut pas l’accepter… Donc, une plainte est déposée. Je demanderai aussi à la police d’ouvrir une enquête pour en découvrir les auteurs. »
Anne Vignot rappelle que d’autres événements de ce type se sont déroulés sur ce secteur très localisé de la rue Mégevand, entre la mairie et le Tribunal de Grande Instance. Une croix gammée a été dessinée, puis une deuxième sur le passage pour piétons « arc-en-ciel » pour les LGBT.
Plaintes avaient aussi été déposées.
