Besançon : la pétition de la fac des lettres réunit plus de 4400 signatures

Intitulé « Sauvons la qualité et la pluridisciplinarité de la faculté des lettres de Besançon », le texte a été mis en ligne le 18 novembre pour protester contre la fermeture de quatre filières en septembre 2017. 

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Qui a lancé la pétition ?


Michel Pretalli, directeur du département d'italien à la faculté des lettres et sciences humaines de Besançon, a mis le texte en ligne le 18 novembre dernier. Il s'intitule « Sauvons la qualité et la pluridisciplinarité de la faculté des lettres de Besançon », et a recueilli depuis plus de 4 400 signatures. Le texte est identique à celui d'une lettre ouverte signée entre autres par le doyen de la faculté André Mariage.

Pourquoi cette pétition ? 


Les signataires s'inquiètent de la disparition prévue à la rentrée prochaine de quatre départements, pour des raisons budgétaires :

- la licence et le master d'italien ;
- la licence de musicologie ;
- le parcours de russe ;
- la formation TAL (Traitement automatique des langues).

Le texte de la pétition parle d'une « dégradation sans précédent » dans les formations proposées aux étudiants, alors même que  « le nombre d’étudiants inscrits en licence est en nette augmentation depuis deux ans et que cette augmentation est amenée à se poursuivre dans les années à venir »


Quelle réaction à la présidence de l'université ?


Interrogé par nos équipes, le vice-président de l'université de Franche-Comté Frédéric Muyard dit soutenir la faculté de lettres. Il explique que la hausse des effectifs dans certaines formations oblige l'université à recomposer et redimensionner l'offre de formation. Il rappelle que l'enseignement du russe et de l'italien ne disparaîtra pas purement et simplement, et précise que « le budget de fonctionnement de l'UFR a augmenté de 28 % ces quatre dernières années ».

Avec Frédéric Muyard, vice-président de l'université de Franche-Comté.


Quelles suites ?


La pétition est destinée à la présidence de l'université de Franche-Comté, l'instance qui a décidé la suppression des départements concernés. Une assemblée générale s'est déroulée ce mardi midi à la faculté. Les étudiants ont manifesté à l'interieur de la Maison de l'université, surprenant les forces de l'ordre, chargées de contenir le mouvement : 

© Rémi Poirot



 

Avec Antoine Callaud, étudiant en 1ère année d'italien ; Frédéric Muyard, vice-président de l'université de Franche-Comté. Reportage de Thierry Chauffour et Rémy Poirot.

 

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