Comment va se terminer le bras de fer qui oppose le professeur Philippe Humbert au CHU de Besançon ? Quatre jours après la conférence de presse de l'hôpital, le médecin a pris la parole. Il maintient ses déclarations mais explique qu'il n'ira pas plus loin dans sa démarche.
Une conférence de presse à son tour. C'était cet après-midi au centre diocésain devant quelques journalistes de la région. Le Professeur Humbert maintient le cap. Sans faire de nouvelles révélations. Il dit vouloir continuer à défendre les patients. Il se dit plus que jamais lanceur d'alerte. Il n'ira pas plus loin et n'envisage pas un dépôt de plainte contre le centre hospitalier de Besançon.
"J'attends qu'il n'y ait plus dans ce service de malades qui se plaignent de la façon dont ils sont accueillis et pris en charge. Je souhaite passer plus de temps avec eux. Bien sûr, s'il y a des alertes, je les transmettrai à la direction, mais je n'irai pas vérifier si l'administration a fait son devoir ou pas, parceque ce combat...je dois faire ce que je dois faire, mais je ne peux pas faire le travail pour les autres" résume le médecin devant nos caméras à l'issue de la conférence de presse.
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Philippe Humbert, l'ex-patron du service de dermatologie dénonce depuis plusieurs semaines des abus dans son ancien service, à savoir selon lui un excès de protocoles de chimiothérapie et le non respect de procédures de traitements.
Vendredi 24 mars 2017, Chantal Carroger, la Directrice générale de l'hôpital de Besançon avait annoncé le dépôt imminent d'une plainte contre le professeur Philippe Humbert.
Après une enquête, l'ARS, l'Agence régionale de santé, avait déclaré infondées les accusations portées par le professeur.
Le professeur Humbert attend désormais la plainte en diffamation que doit déposer le CHU de Besançon. Il pourrait être poursuivi également par le Conseil de l'Ordre des médecins.