Covid-19 : "Notre travail, c'est de se préparer au pire", 50 lits de réanimation déjà occupés au CHU de Besançon

Quelle est la situation sanitaire à Besançon ? Ce mardi 10 septembre, la Maire de Besançon Anne Vignot a rendu visite à plusieurs services Covid-19 à l'hôpital Jean Minjoz. 100 patients y sont actuellement hospitalisés. 

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"Une visite nécessaire et indispensable". Dès 8h du matin, mardi 10 novembre, Anne Vignot s’est rendue à l’hôpital Minjoz à Besançon. La Maire de la commune, en compagnie de Chantal Carroger, la Directrice générale du CHU, a visité plusieurs services, dont ceux réservés aux patients Covid-19.

Lors de la conférence de presse qui a suivi ces visites, la Maire a tenu à rappeler son soutien au personnel soignant et à rappeler l’importance des gestes barrières. 

"Nous avons tous une part de responsabilité. (…) Ce n’est pas le moment d’abandonner la vigilance dans laquelle nous devons nous trouver", a-t-elle déclaré. Anne Vignot souhaite que sa visite agisse comme un "amplificateur" : "J’ai la volonté de faire savoir ce qu’il se passe (…) pour que les gestes barrières, qui sont parfois discutés, trouvent tout leur sens".

► Reportage Thierry Chauffour, Antoine Laroche avec Chantal Carroger Directrice CHU Besançon - Régis Aubry Chef du département douleurs - soins palliatifs - Anne Vignot Maire de Besançon, présidente du conseil de surveillance du CHU


Encore une vingtaine de lits disponibles en réanimation


La Directrice générale du CHU a quant à elle donné quelques chiffres : "Nous avons 60 lits de réanimation, nous pouvons monter jusqu’à 77 lits". 100 patients Covid sont actuellement hospitalisés au CHU de Besançon, dont 50 en réanimation et en soins intensifs. Chantal Carroger a également souligné l’entraide entre hôpitaux de la région : "nous avons pris 7 patients venant de Lons-le-Saunier pour les décharger". 

Mais face au pic de l'épidémie annoncé pour le 16 novembre en BFC, l'inquiètude est bien présente : "nous sommes inquiets parce que nous ne savons pas ce qui va arriver", avoue Chantal Carroger. "Notre travail c'est d'imaginer et d'être préparés au pire", a conclut le professeur Régis Aubry, chef du pôle autonomie-handicap.

A ce jour en Bourgogne Franche-Comté, 1569 personnes sont actuellement hospitalisées dont 222 actuellement en réanimation. Le taux d’incidence dans la région est de 557,6/100 000.


Les hôpitaux publics restent sous la "pression très forte" du Covid-19

Selon le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux, "il ne faut pas baisser la garde", ni "donner l'impression que le pic de la vague serait derrière nous". Ce dernier appelle, "à la plus grande prudence sur l'évolution des chiffres".
Le représentant des hôpitaux publics prend ainsi le contre-pied du ministre de la Santé, Olivier Véran, qui avait fait état dimanche d'un "frémissement", avec "une forme de ralentissement de la progression de l'épidémie".
Un point de vue partagé par le directeur de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, qui a estimé lundi qu'"on peut parler, en Ile-de-France, d'une amorce d'infléchissement".
 "La réalité qui remonte des territoires est plus dure", a affirmé M. Valletoux lors d'une visio-conférence de presse, prenant pour exemple la Bourgogne-Franche-Comté, où "les passages aux urgences pour Covid ont augmenté de 50% ces sept derniers jours".

 
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