Disparition de Narumi, l'étudiante japonaise à Besançon : un témoin affirme l'avoir vue vivante

L'enquête sur la disparition de l' étudiante japonaise à Besançon rebondit avec le témoignage du patron d'un bar-tabc de Verdun (Meuse). Il affirme l'avoir vue vivante le 19 décembre alors que la police pense qu'elle a été tuée le 4 ou le 5 décembre. 

 



Selon les témoignages de la serveuse du bar tabac,  la jeune Narumi Kurosaki, 21 ans, aurait passé plus de deux heures, dans l'après-midi du 19 décembre, dans un bar-tabac-PMU de Verdun, à 300 km de Besançon. Son patron, a également témoigné : 

Je suis formel, je l'ai reconnue le lendemain sur la photo de l'avis de recherche publié dans le journal", a déclaré à l'AFP le patron du bar "Le Miribel", qui n'a pas voulu que son nom soit cité.


La jeune Japonaise qui s'est présentée ce jour-là dans son établissement "pleurait beaucoup, elle était très mal", a raconté ce témoin.
Elle a payé ses consommations, soit 12 euros, avec une carte bancaire : des éléments que le patron du bar tient à la disposition de la justice, a-t-il précisé.
Contactée par l'AFP, la police judiciaire de Besançon n'a souhaité faire aucun commentaire sur cette information. La procureur de Besançon pourrait communiquer prochainement sur ce dossier, qui suscite un grand intérêt de la part des médias japonais.

La semaine dernière, les enquêteurs avaient précisé qu'ils recherchaient activement un homme soupçonné d'avoir tué l'étudiante japonaise, portée
disparue depuis la nuit du 4 au 5 décembre. Ce suspect est de nationalité étrangère. Fait nouveau, selon nos sources, la jeune femme aurait diné en compagnie d'un homme dans un restaurant d'Ornans ce dimanche 4 décembre. 

Un mandat d'arrêt international devrait être émis à l'encontre du suspect.

En France depuis fin août 2016 pour étudier le français, Narumi Kurosaki logeait dans une résidence universitaire sur le campus de l'université de Besançon. Bien que la police n'ait pas retrouvé son corps, les enquêteurs avaient expliqué vendredi disposer d'éléments (vidéosurveillance, données téléphoniques et témoignages) permettant de dire qu'elle avait été tuée.
 
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