VIDÉO. Disparition de Narumi Kurosaki à Besançon : le suspect Nicolas Zepeda entendu ce mercredi au Chili

Des magistrats français ont rencontré mardi à Santiago des représentants du parquet chilien à la veille d'un interrogatoire du Chilien Nicolas Zepeda, principal suspect dans l'enquête sur la disparition d'une étudiante japonaise fin 2016 à Besançon.

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"Nous attendons de M. Zepeda qu'il réponde à toutes les preuves que nous avons", a déclaré devant la presse le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux, arrivé à Santiago en début de semaine. Lors de cette conférence de presse, de nombreux journalistes étaient présents.

Avant cela, les autorités chiliennes et françaises se sont réunies pour "coordonner la visite des Fraçais au Chili dans le cadre de la demande d'entraide judiciaire internationale envoyée."

La réunion entre les membres du parquet chilien et la délégation judiciaire française a commencé vers midi mardi 16 avril, en présence de Céline Bozzoni, juge d'instruction de Besançon, Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon, Christophe Touris, commandant de police, chef de la section criminelle de Besançon, David Borne, brigadier de la police de Besançon, et policier chargé de l'enquête sur l'affaire Narumi, Antonio Segovia,  directeur de l'unité de coopération internationale et des extraditions du parquet nacional chilien ainsi que d'autres membres de la même unité des extraditions du parquet national chilien.

"Peut-être qu'on nous livrera des réponses" 


"Peut-être que demain (mercredi) M. Zepeda nous livrera des réponses qui nous feront douter de sa culpabilité (...) La question de l'extradition pourra intervenir dans un deuxième temps", a expliqué le magistrat français tout en ajoutant que seuls les Chiliens pourraient poser des questions à Nicolas Zepeda.

La rencontre entre les représentants du ministère public chilien et la délégation française a duré une heure. 

Voir une partie de la conférence de presse d'Etienne Manteaux au Chili : 

"A la suite de l'enquête en France, il nous a été demandé d'effectuer plusieurs procédures", a expliqué Antonio Segovia, directeur de l'Unité de coopération internationale et d'extradition du parquet chilien. "La délégation française est ici pour assister à l'exécution de ces procédures, qui seront menées par un procureur du ministère public chilien".

Seul le procureur chilien peut décider, le cas échéant, de mettre en examen le suspect, voire de le placer en détention, déclenchant le dépôt, par la justice française, d'une demande d'extradition afin qu'il puisse être jugé en France.

"L'entraide internationale fonctionne de la manière suivante : les démarches menées dans ce cadre doivent s'appliquer conformément à la loi du pays concerné, c'est à dire ici, le Chili. Si l'autorité qui effectue la demande sollicite l'interrogatoire d'un témoin, d'un suspect, d'un mis en examen, cette demande, dans son application, doit respecter la loi chilienne, et dans ce cas précis, les règles du code pénal, les règles qui s'appliquent généralement dans ce type d'affaires" a détaillé Antonio Segovia, directeur de l'unité de coopération internationale et des extraditions du parquet. 

"Si une personne est convoquée pour un interrogatoire, cela fonctionne comme n'importe quelle procédure chilienne, on applique les normes chiliennes concernant les convocations. Si quelqu'un ne se présente pas, il peut être obligé à comparaître. Dans le cas d'un mis en examen, il a, de plus, toujours le droit de garder le silence, comme le prévoit la loi chilienne, qui dans ce cas est très similaire à la loi française" a expliqué également Antonio Segovia.
 
 

Le corps n'a jamais été retrouvé


Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise de 21 ans qui résidait dans la cité universitaire de Besançon, a disparu dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016.

En dépit d'importantes recherches, son corps n'a jamais été retrouvé. Les enquêteurs soupçonnent Nicolas Zepeda Contreras, dont la jeune femme s'était séparée quelques mois auparavant, d'être l'auteur du crime. Il était rentré dans son pays peu après. Un mandat d'arrêt international avait été lancé à l'encontre du jeune homme de 28 ans mais n'avait jamais été mis en oeuvre par les autorités chiliennes. 

 
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