De gros dispositifs avaient été déployés pour faire vivre les JO à domicile en Franche-Comté. L’heure est désormais au bilan pour ces fans zones installées pour cette période très spéciale, à Belfort et Besançon
Ça y est, la fête est finie ? Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont terminés dimanche 11 août 2024. Durant cette période si particulière, plusieurs villes de Franche-Comté ont décidé de mettre en place des fans zones pour permettre à tous de profiter des Jeux. Entre écrans géants et activités sportives, Belfort et Besançon ont tout donné pendant plus de 15 jours. Mais alors quel bilan tirer de cette expérience ?
Belfort, le centre-ville prime
Que ce soit à Besançon (Doubs) ou à Belfort (Territoire de Belfort) ces fans zones sont décrites par leurs organisateurs comme un véritable succès. Les deux villes se sont pourtant organisées assez différemment.
Du côté de Belfort, le choix a été fait d’installer la fan zone en plein centre-ville pour permettre à tous d’accéder au lieu avec facilité. “Il y avait une ambiance vraiment festive, des activités étaient mises en place pour que toutes les générations puissent profiter ensemble, c’est vraiment que du positif, on nous a même demandé si on pouvait prolonger”, témoigne Corentin Renaudot, chargé de mission au CDOS 90 (Comité Départemental Olympique et Sportif du Territoire de Belfort), organisateur de l’événement.
Une réussite qui s’illustre avec un taux de remplissage sans équivoque, selon Corentin Renaudot, la fan zone aurait accueilli près de 15 000 visiteurs en 17 jours. “On avait des pics entre 15h 17h, et des publics assez différents en fonction de l’heure de la journée : l’après-midi beaucoup de grands-parents avec leurs petits enfants qui profitaient des activités”, détaille l’organisateur, “les soirs, il y avait plus des groupes d’amis assez jeunes qui venaient se poser pour pique-niquer et regarder les épreuves”.
Besançon, le choix des grands espaces
Pour Besançon, le choix a été un peu différent, la ville a décidé d’installer sa fan zone sur le site de la Malcombe, un lieu assez excentré. Abdel Ghezali, adjoint de la ville en charge des sports, explique ce choix : “Les sites en centre-ville sont bien sur une seule manifestation, sinon c’est assez compliqué. Il nous fallait un lieu où les gens puissent se garer et venir en transport en commun”. L’adjoint fait alors état d’une bonne fréquentation du lieu “1000 personnes en moyenne par jour la première semaine, et 2500, la deuxième”.
Néanmoins, il met en avant la problématique de la météo, et de la chaleur qui a parfois pu rendre la fréquentation du site complexe. “Les visiteurs étaient plus nombreux le soir, à partir de 18 h 30-19h” témoigne Abdel Ghezali. En parallèle de la fan zone est organisé le programme VItal’été, où plusieurs activités sportives et ludiques sont mises en place, l’occasion de rassembler tout le monde sur un même site. “Beaucoup de parents venaient chercher leurs enfants aux activités, puis se dirigeaient ensuite vers la fan zone pour passer la soirée”, détaille l’adjoint.
En fait, la fête continue
Même si les Jeux Olympiques sont terminés, ce n’est pas le cas des Jeux Paralympiques qui auront lieu du 28 août au 8 septembre prochain. L’occasion pour les deux villes de faire vivre à nouveau l’événement aux Francs-Comtois. À Belfort, le CDOS 90 n’a pas prononcé son dernier mot. Comme chaque année, il organise l’événement Sportissimo, un salon départemental des sports, le premier week-end de septembre.
Cette année, il concorde avec le dernier week-end des Jeux Paralympique. “On a demandé aux associations sportives qui participent, de mettre en avant une déclinaison handisport de leur discipline. On a aussi décidé de diffuser les épreuves sur des écrans tout au long du salon”, détaille Corentin Renaudot.
Du côté de Besançon, la ville a fait le choix de ne pas démonter sa fan zone, et là encore les Bisontins et les touristes pourront profiter des grands espaces verts et suivre en direct les épreuves des Jeux Paralympiques.