Une centaine de voitures venues de toute la Franche-Comté doit rejoindre, ce vendredi 11 février, Dijon pour rejoindre les autres "convois de la liberté" qui doivent converger en fin de journée à Paris. Ces manifestants dont beaucoup ont soutenu le mouvement des gilets jaunes, veulent interpeller le gouvernement et contestent sa gestion de la crise sanitaire.
Café, couvertures et détermination. A Besançon, la trentaine de manifestants s’est donné rendez-vous, tôt ce vendredi matin, sur le parking d’une des zones commerciales de la capitale comtoise. Ils viennent de plusieurs secteurs du Doubs.
Pas de camion dans la file de ce « convoi de la liberté » mais, souvent, d’anciens gilets jaunes qui n’ont rien perdu de leurs convictions.
Isabelle Dupont est là, prête à défendre ses idées quitte à dormir dans sa voiture ce soir. C’est elle qui a créé le groupe « Le convoi de la Liberté Bourgogne/Franche-Comté » sur facebook. Ce vendredi 11 février, 764 internautes en sont membres.
Nos confrères avait rencontré Isabelle Dupont chez elle en début de semaine. Voici pourquoi, cette Franc-comtoise a voulu fédérer les volontés de manifester son refus du pass vaccinal.
Ce matin avant de prendre le volant, Isabelle Dupont poursuit son argumentaire. Ce convoi, c’est « pour récupérer nos droits qu’on nous enlève de jour en jour. Au pays des droits de l’homme, nos ancêtres se sont battus pour nos droits et c’est un devoir de mémoire ».
En fin de matinée, les doubistes ont retrouvé d’autres francs-comtois à Billey, près d’Auxonne. Le convoi, soutenu par quelques coups de Klaxon comme au temps des ronds-points occupés par les gilets jaunes, part en direction de Dijon pour rejoindre Paris en fin de journée.