Manifestation du 1er mai à Besançon : 1 an d'interdiction de manifester pour une femme déjà connue des services de police, trois autres personnes jugées en septembre

Sur un total de 33 interpellations à Besançon en marge de la manifestation du 1er mai 2023, une femme de 45 ans, déjà connue des forces de l'ordre, a été condamnée à 1 an d'interdiction de manifester. Trois autres personnes seront jugées en septembre 2023.

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Au lendemain des manifestations du 1er mai, marquées à Besançon par un total de 33 interpellations, dont de nombreux jeunes, cinq personnes étaient encore placées en garde à vue ce mardi soir, d'après le parquet. Des manifestants interpellés lundi un peu avant 14 heures, à l'issue d'un défilé qui s'est déroulé en dehors du cortège principal. 

1 an d'interdiction de manifester et bracelet électronique pour une femme de 45 ans

Par ailleurs, une personne a été déférée pour "violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique". Il s'agit d'une femme de 45 ans, déjà connue pour le délit d'"outrage" qui est accusée d'avoir jeté des cailloux sur les forces de l'ordre lundi après-midi. avant d'être placée en garde à vue.

À la suite de sa comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), elle a été condamnée mardi 2 mai 2023 à une peine de quatre mois de prison sous bracelet électronique. Durant un an, il lui est également interdit de participer à une manifestation pendant 1 an. 

Les interpellations étaient vraiment axées sur les jeunes et cela, c’est inacceptable

Frédéric Vuillaume,

délégué Force Ouvrière

Trois autres individus ont été déférés mercredi 3 mai devant le procureur de la République de Besançon. Ils seront jugés en septembre 2023 par le tribunal correctionnel. Jusqu'à cette date, les trois hommes sont placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de manifester.

Quelques personnes sont venues manifester leur soutien aux manifestants placés en garde à vue, devant le commissariat de Besançon. Parmi eux, délégué Force Ouvrière Frédéric Vuillaume, lui-même placé en garde à vue la semaine dernière, à la veille de la visite d'Emmanuel Macron dans le Doubs.

Celui qui est de toutes les manifestations dénonce "une répression sans nom". "Les interpellations étaient vraiment axées sur les jeunes et cela, c’est inacceptable", dénonçait-il en milieu d’après-midi dans une vidéo filmée devant le commissariat de Besançon et postée sur Facebook.

Selon l'Est Républicain, 7 policiers ont été blessés en marge de la manifestation du 1er mai.

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