Le jeune garçon de 16 ans, qui a chuté en scooter après qu'une patrouille de police ait voulu l'interpeller, était toujours entre la vie et la mort à l'hôpital de Besançon lundi soir.
Il y avait de la tension autour du quartier de Planoise lundi 16 septembre en soirée. Brahim, le jeune garçon de 16 ans est toujours plongé dans le coma après sa chute en scooter avec un autre jeune dimanche 15 septembre, alors qu'il voulait échapper à une patrouille de police dans ce quartier de Besançon. Une marche de soutien à l'adolescent était organisée à Planoise lundi soir par ses proches. Environ 200 personnes y ont pris part. Une demi-division de CRS était présente sur place. Selon la police de Besançon et la préfecture, la marche de soutien s'est déroulée dans le calme. Nous avons pu constater sur place que des conteneurs à verre et des poubelles avaient été brûlés dans la soirée.
Le trafic sur les lignes de tram T1, T2 et L4 était également difficile lundi 16 septembre en soirée à Besançon. Ginko a annoncé sur son compte Facebook des perturbations sur ces lignes "suite à un acte de malveillance". Du côté de la police municipale, on explique plutôt que les rames ont été stoppées par mesure de précaution avant leur arrivée dans le quartier de Planoise pour éviter "une dégradation par représaille sur un élément de représentation institutionnelle" . "Il y a une colère et il faut accompagner tout ça avec calme", explique le commandant Rachid Benazrine.
Le procureur de la République Etienne Manteaux a ouvert une enquête avec la police judiciaire pour faire toute la lumière sur la tragique chute en scooter de Brahim.