PMA : la députée LREM du Doubs Fannette Charvier signe une tribune pour un examen du projet de loi en septembre

Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, plusieurs dizaines de députés plaident pour un retour en septembre à l'Assemblée nationale du projet de loi ouvrant la PMA à toutes les femmes. Fannette Charvier, députée LREM de la 1re circonscription du Doubs, fait partie des signataires.

C'était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron : l’ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires. Presque trois ans plus tard, le calendrier législatif a été bousculé à cause de la crise sanitaire du coronavirus et le projet de loi n'a donc pas pu passer en seconde lecture à l'Assemblée nationale. 

Dans une tribune publiée ce dimanche 31 mai, dans Le Journal du Dimanche, de nombreuses associations (dont France.TV pour tou.te.s), avocats, médecins et différentes personnalités publiques appellent à un examen de la loi bioéthique en deuxième lecture dès septembre. Parmi eux, Fannette Charvier, députée LREM de la 1re circonscription du Doubs. "Il ne faut pas décevoir les attentes que nous avons créées", estime l'élue, membre de la majorité. 

Des projets parentaux "en péril"

Le texte, co-signé par 45 députés d'horizons divers (LREM, MoDem, LFI, LR), prend position. "L'égalité des droits n'attend pas", peut-on lire dans cette tribune. "On a suscité beaucoup d'espoir avec cette loi. Concrètement, certains projets parentaux possibles hier, ne le sont plus aujourd'hui. Il y a urgence", alerte Fannette Charvier.

Avec la crise sanitaire du Covid-19, plusieurs centres de procréation médicalement assistée européens ont fermé. "Beaucoup de traitements et procédures de PMA ont subi un coup d'arrêt et ce, pour une durée encore indéterminée", soulignent les signataires de la tribune.

Un peu plus tôt, le 27 mai, les rapporteurs du projet de loi bioéthique et la présidente de la commission spéciale demandaient, eux aussi, au Premier ministre que l'examen du projet de loi reprenne dès septembre. Dans cette lettre, ils écrivent notamment que "les personnes concernées (…) s'angoissent de ces retards, dont les conséquences ne pourront pas toujours être compensées" et que "certaines femmes attendent depuis plusieurs années la réalisation de leur projet procréatif et, approchant l’âge limite, elles savent que leur fécondité a beaucoup diminué." Que ce soient pour des raisons financières ou à cause de l’âge limite des 43 ans, certaines femmes se retrouvent donc avec de moins en moins de possibilités pour réaliser leur projet. 
 
Gilles Le Gendre, président du groupe des députés LREM, a jugé récemment qu'il était "impossible" d’adopter le texte "avant l’été" et qu'il espérait une deuxième lecture de la loi bioéthique "d’ici la fin du quinquennat".

Suite aux propos de Gilles Legendre, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait indiqué dans un tweet que si la priorité donnée à la crise sanitaire rendait difficile l'adoption de la loi bioéthique avant l'été, elle le serait "dans les tous prochains mois".
 
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