La décision vient de tomber. La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a indiqué dans un communiqué que le siège du CROUS Bourgogne-Franche-Comté serait fixé au chef-lieu de la région académique, c'est à dire Besançon pour la Bourgogne-Franche-Comté.
En novembre 2016, il avait été décidé de décaler la date d’effet des deux fusions au 1er janvier 2019 et de reporter le choix du siège, dans le cadre de la loi fusion des régions (loi NOTRe). La décision vient de tomber. Le ministère de l'Education a annoncé que le futur siège du CROUS Bourgogne-Franche-Comté sera installé à Besançon, chef-lieu de la région académique.
"Le recteur de l'académie de Besançon et la rectrice de l'académie de Dijon tiennent à saluer l'action du directeur du CROUS de Dijon, Hervé Bronner, dans la première phase de la fusion" détaille le communiqué diffusé ce jeudi.
Une décision cohérente
Les élus bisontins ont exprimé "leur grande satisfaction" et salué "la cohérence de cette décision". "Besançon, comme pôle universitaire régional, accueille déjà le siège du Rectorat de région académique et la siège de la Communauté Universitaire d’Etablissement Bourgogne Franche-Comté (Comue). Le choix d’installer à leur côté le siège du Crous BFC conforte le rôle de pôle d’équilibre du territoire bisontin au sein de la Région Bourgogne-Franche-Comté" ont-ils ajouté.
"Une erreur" pour le maire de Dijon
Le maire de Dijon et président de Dijon métropole a rapidement réagit à cette nouvelle. "Nous prenons acte de cette décision que nous considérons comme une erreur : elle est à la fois un non-sens stratégique et une déception pour toutes celles et tous ceux qui ont oeuvré à la modernisation du CROUS de Dijon" a-t-il précisé dans un communiqué. Ce dernier explique également que le CROUS de Dijon a mené d'importants efforts pour rénover ses installations et qu'il dispose aujourd'hui d'une "offre supérieure à celui de Besançon".
Et d'ajouter : "Aussi, avec la collectivité, j’assumerai les responsabilités qui sont les miennes et j’ai d’ailleurs sollicité un rendez-vous auprès de la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal pour connaître les raisons objectives de ce choix."
Loi sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République
Promulguée le 7 août 2015, la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) confie de nouvelles compétences aux régions et redéfinit clairement les compétences attribuées à chaque collectivité territoriale. Il s'agit du troisième volet de la réforme des territoires, voulue par le président de la République, après la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles et la loi relative à la délimitation des régions.En savoir plus.